David Christoffel on Wed, 5 Nov 2003 08:12:50 +0100 (CET)


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----- Message transféré de David Christoffel <david.christoffel@free.fr> -----
   Date : Wed,  5 Nov 2003 01:28:50 +0100
     De : David Christoffel <david.christoffel@free.fr>
Adresse de retour :David Christoffel <david.christoffel@free.fr>
  Sujet : forward n°094

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De : "Guillaume Assot" <guillot2@free.fr>
Date : Wed, 5 Nov 2003 05:12:01 +0100
À : "vieillerie" <newsletter_dimanche@yahoo.fr>
Objet : Fw: TR: A REDIFFUSER - MERCI


-----Message d'origine-----
De : baruch himself "baruch@free.fr"
Envoyé : mercredi 5 novembre 06:59
À : undisclosed-recipients:

Importance : Haute

Il en va de jolies vérités avec le bien de les entendre. Cela pris dans le 
souffle d’une suite, des moments : tendre, à peine discontinue, la suite ayant 
des moments, elle en a des jolis, avec de la vérité bonne à ré-entendre. 
D’où : « ne pas avoir les sentiments appropriés à la situation », ça ! par 
exemple ! ça vous fait ce qu’il faut, surtout lorsque ça vient d’une voix tout 
juste beaucoup plus douce qu’il n’a la gueule belle et puis carrée. 
Mais il doit savoir ce que ça fait, sinon n’aurait-il besoin de prendre 
quelques airs entendus. Avec des fins de phrases joliment détonnées mais la 
douceur de la détonation juste trop accusée. C’est insupportable. Je crois 
t’avoir assez dit et détaillé ce que j’avais aimé dans les autres scènes pour 
avoir le droit de te dire que celle-ci était insupportable. Et si je me donne 
ce droit, c’est parce que je m’en fais un devoir. Je me fous un peu de savoir 
où en est l’amitié et ces choses-là qui l’accompagnent et qui leur étaient 
plus insupportables encore. 
C’est bien dire si j’ai envie d’un pacte et si j’attends par là un pourquoi 
pas se promettre les uns aux autres. C’est bien que je crois quelque chose 
d’important dans cette histoire. C’est bien que je pourrais mettre l’espèce de 
ferveur ailleurs. Par exemple, ce qui n’arrive que dans les films, l’amant est 
à peine légitime, encore déconfit de gros doutes générés par la tragédie de 
celle qu’il aime, pour la tension dramatique de la chose, c’est évident et à 
peine cela est-il apparent, il dispose d’une réception démesurément loyale de 
la part des hauts dignitaires du destin de son aimée. Les ravages peuvent 
brûler l’écran, le déchirer bien comme on dit : vous auriez vu sa mine, elle 
n’était pas rédhibitoire, elle était insupportable, vous l’auriez vu, nous 
aurions pu en parler, la consternation nous aurait rapprochés et j’aurais peut-
être mieux supporté la douceur de ses détonations. D’ailleurs, je les aurais 
peut-être même choyé, à l’heure qu’il est, je serais blotti en sa douceur…
Mais la principale résistance à ce que les choses se passent ainsi, n’est-ce 
pas : ce que vous me demandez ?

(c) David Christoffel

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