Louise Desrenards on Mon, 29 Mar 2004 14:35:01 +0200 (CEST)


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[nettime-fr] Attention à la poursuite des lois du contrôle et réponse au patron de "Lire" (groupe Exporess-expansion - Dacier)


Attention ! pour Battisti et les réfugiés Italiens, comme pour nous, concernant toutes les lois de contrôle sous des représentations de l'Etat affectées à tous les domaines (sécurité, santé, psys, LEN, etc...), le résultat des élections n'engage rien de précis !!!
 
Avez-vous entendu quiconque à gauche parler contre la loi Perben pour ne citer que cet exemple d'exception qui nous concerne ici immédiatement ? Pas moi... QUE DES ARGUMENTS SOCIAUX ECONOMIQUES RASSURANTS SUR LE TRAVAIL LES RETRAITES LA SANTE (donc d'une certaine façon toujours du sécuritaire et de l'appel à compétence technocratique des réponses) :
 
D A N G E R  !
 
De plus, ne pas manquer de se rappeler que depuis cette année, 80% de la Presse et le monopole de sa distribution sont concentrés par des amis de monsieur Chirac (Lagardère et Dacier). Si cela n'influence pas vraiment les électeurs (on vient de le voir) par contre cela relaie la pression de la chancellerie sur les juges.
 
Quid de la démocratie directe par voie électorrale dans la constitution européenne - et quid du progrès de son application - tandis que l'Europe a-constitutionnelle poursuit de légiférer et d'organniser par exemple le contrôle et la sécurité "anti-terroriste" unitaire ? etc... Ne nous laissons pas abuser par l'existence d'un seul parlement européen élu au suffrage universel, car elle est exclusive !
 
 
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Réponse à monsieur Busnel, patron éditorial de la revue "Lire" (groupe Express-expansion - concentration Dacier), auteur de l'article engagé contre Battisti et pour le moins douteux, vu le mépris de ses lecteurs sous le peu de scrupule de la méthode, que vous trouverez déconstruit (mais intégral) intriqué avec la réponse telle que je la lui ai faite parvenir et citée sous l'accusé de réception : commentaire reçu par lui-même ce matin.
 
Si vous vous sentez d'agir, ne manquez pas d'aller marquer votre signe (sans insulte) sur le forum de cette revu(cliquer sur le titre "Faut-il extrader Battisti?" et répondre):
http://www.lire.fr/forum/homeForum.asp
ou aller directement répondre :
http://www.lire.fr/forum/viewposts.asp?forumId=117
 
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Allez ! pour Battitisti on met le paquet !
 
Ce n'est pas seulement son cas mais à travers le sien celui des autres réfugiés Igtaliens qui sera en passe d'être réglé  - et celui de tous les réfugiés sous le droit d'asile - y compris les chinois, Monsieur Busnel ! - Il n'est pas trop tard, au contraire, pour signer pour Battisti où que l'on se trouve :
http://www.mauvaisgenres.com/arrestation_battisti.htm
 
Le devoir d'insoumission républicain, qui assurait la perennité critique des minorités sous le règne des majorités - la démocratie -  nous a été substitué dans le déclaration des droits de l'homme modifiée en 1989 en annexe de la constitution française pour s'uniformiser avec la déclaration commune ; BATTONS-NOUS POUR LE DROIT D'ASILE - la dernière liberté critique restant aux droits de l'homme locaux et européens !
 
Contre la délation !!!!
 
Tous les comités et le progrès de l'action sur
http://www.vialibre5.com/
ou (où se trouve redirigé)
http://www.cesarebattisti.net
 
La liste de com pour le soutien public sur samizdat (modérée par les proches de Battisti)
From: Via Libre 5
To: cesarelibre-infos@samizdat.net
(pour s'inscrire aller sur le site des listes mises à disposition par samizdat ou demander à Via Libre 5)
 
D'autre part, une rencontre aura lieu à la mairie du IXè à Paris le mardi 30 mars ; enfin, le rendez-vous au palais de justice à Paris est pour le 7 avril (l'inforamtion précise sera envoyée ultérieurement).
 

Mardi 30 mars 2004 de 18h à 23h30

à la mairie du 9ème arrondissement

 

 

Salon Littéraire autour des livres de

 

Cesare Battisti

organisé par le comité de soutien contre l'extradition

de Cesare Battisti et de tous les réfugiés italiens

et des élus parisiens de la gauche et des Verts

 

 

 

 

Débat

 « Pour le respect de la parole de la France »

 

animé par Jean Marc Salmon, sociologue

Avec Dan Franck, écrivain ; Jean-Jacques de Felice, avocat à la cour d’appel, …

 

 

 

Lectures de textes

 

de Cesare Battisti par des comédiens

 

 

 

Projection du film

 

"Cesare Battisti, Résistances"

de Pierre-André Sauvageot

 

suivi d’un débat en présence de réalisateurs

 

 

 

Dédicaces avec

en collaboration avec la librairie Epigramme 58 rue de la Roquette 75011 Paris

 

Cesare Battisti ,Claude Amoz, Jean Pierre Bastid, Régine Deforges, Dan Franck, Frédéric H. Fajardie, Guiseppe Genna ,Thierry Jonquet, Michèle Lesbre, Dominique Manotti, Patrick Mosconi, Jean Hugues Oppel, Jean-Bernard Pouy, Serge Quadruppani, Michel Quint, Patrick Raynal, Martin Slocombe, Fred Vargas…

 

 

Mairie du 9ème arrondissement - 6 rue Drouot - M° Le Peletier

 

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----- Original Message -----
From: <fbusnel@lire.fr>
To: "Louise Desrenards" <louise.desrenards@free.fr>
Sent: Monday, March 29, 2004 11:32 AM
Subject: Réponse à un journaliste de "Lire"/ s'édifier davantage sur le journalisme


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    Your      Réponse à un journaliste de "Lire"/  s'édifier davantage sur
    document  le journalisme                                              
    :                                                                     
                                                                          
    was       François BUSNEL/EXPRESS-EXPANSION                           
    received                                                              
    by:                                                                   
                                                                          
    at:       29/03/2004 12:32:55                                          
                                                      
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----- Original Message -----
From: Louise Desrenards
To: nettime-fr@samizdat.net
Cc: fbusnel@lire.fr
Sent: Friday, March 26, 2004 9:40 PM
Subject: Réponse à un journaliste de "Lire"/ s'édifier davantage sur le journalisme
 
Comment pouvez-vous désinformer à ce point en vous prétendant journaliste et Battisti ne vous serait-il pas sympathique ?

Je vous cite et réponds dans une autre couleur...  Vous trouverez ici plein de fautes d'orthographes, de grammaire, d'inversions ou autres : qui manifestent que je ne suis pas un exemple intellectuel mais d'engagement citoyen envers et contre tout.
 
"Voltaire, reviens…

Pardon : Voltaire ne vous appartient pas. Il appartient à tout le monde. En matière de déontologie et de dossier, vous vous placez du mauvais côté de l'affaire Callas.
 
Ils sont devenus fous

Vous devez parler de vous ?- être fou consiste précisément à ignorer que les autres ne le soient pas...
 
Donc, les intellectuels parisiens manifestent.

Ah bon ? cela comprend quels corps de métier,"intellectuel" - vous allez d'ajusteur dans la métallurgie de transformation (il en reste dans des entreprises régionales) à professeur titulaire d'une chaire au collège de France ? Parce qu'il y avait de la diversité dans le groupe sur la place, ce jour là... (j'oubliais que vous avez fait votre enquête par téléphone - du moins je l'espère, sinon vous seriez de surcroit aveugle, sourd ou muet ? Je veux dire que si vous y étiez, vous n'auriez donc parlé à personne ?) Quelques anarchistes prolos restaient là parmi les autres qui ne l'étaient pas davantage mais sans intellectualisme...


Ils étaient une petite trentaine,

Pardon : personne ni aucune organisation n'avait apppelé à une manifestation de masse, il s'agissait d'un rassemblement dans le cadre d'appel d'une liste de soutien - au-delà d'une cinquantaire de personnes, plus près de 100, donc : avouez que ce fut par conséquent un joli résultat...

en effet, ceux qui se trouvaient dehors accompagnaient des élus de la ville de Paris portant l'écharpe officielle, et le double à plus se trouvait à l'intérieur du Palais de justice dans le couloir de la chambre de l'instruction : vous ne vous êtes donc pas donné l'effort d'aller jusque là ? vraiment ? je vous le dis, ou nous ne nous sommes pas trouvés dans le même événement, ou décidément vous avez vraiment fait votre enquête par téléphone, ou vous étiez caché derrière un paravent du bistrot le plus proche - Albert Londres, Henri Calet, Joseph Kessel, sortez de vos tombes pour soutenir Voltaire ! - je vous resitue ici dans le cadre éthique du journalisme moderne qui a levé les plus grands scandales aux Etats-Unis ou l'affaire Ben Barka en France, vous voyez ?

il y a quelques semaines, à battre le pavé par un froid glacial, banderoles et fume-cigarette à la main,

Fumer en filtrant ses cigarettes  par l'intermédiaire d'un fume-cigarette et pour s'éviter un cancer des lèvres : en  quoi cela caractériserait-il l'impossibilité d'une pertinence sur les questions citoyennes ? Pour ma part je ne fume pas, donc je ne me sens guère concernée, mais tenant à vous dire que je ne vous autorise donc pas à parler de ce groupe sous de telles descriptions comme elles ne pourraient rendre compte de ceux qui s'y trouvaient ensemble.

A moins que vous ne pensiez au seul signe médiatique d'une personne qui en ferait pour vous son style ? Dans ce cas nommez-la s'il vous plait et nous verrons ce que suppose d'invouable de votre part ce genre de rermarque : seriez-vous jaloux devant de telles carrières - qui vous dépassent de loin en âge en cru, en expérience ? Et puis,nous verrons bien de plus si les fume-cigarettes s'y trouvaient, moi-même ne les ayant pas remarqués - vous parlez des signataires  peut-être mais dans ce cas ne mélangez pas.

exigeant la libération d’un romancier emprisonné en France le 10 février et menacé d’extradition vers l’Italie. Cesare Battisti, ancien responsable des Prolétaires armés pour le communisme (PAC), fut condamné par la justice italienne en 1988 pour deux meurtres – qu’il nie – association de malfaiteurs et autres violences – qu’il revendique et dont il se déclare « fier ».

Non, non : il s'agit maintenant d'aute chose, je veux dire que vous ne savez pas ce que vous écrivez ; en effet - à toute logique bon entendement - on ne pourrait nier un crime tout en affichant d'en être fier - à moins que vous ne fassiez partie de la cour de père Ubu. Quant aux crimes furent-ils commis cela ne changerait rien : il y a dans la lutte armée en italie à l'époque desz quesitons de l'ordre de l'insoumission devant l'infamie que furent les grands attentas de Milan et de Bologne, la répression des anarchistes, de brigadistes dans leurs lits par la police se privant de la justice..

 Il est, depuis, en cavale.

Non, non : Battisti vit en France sous le statut de réfugié politique dans un cadre contractuel avec l'Etat Français : en outre de son accord avec le président de la République Mitterand, comme tous les autres réfugiés Italiens de cette époque, c'est le chef du second gouvernement de la cohabitation, monsieur Jupé lui-même, en accord avec son chef de parti que fut alors monsieur Chirac et lequel ne pourrait donc se contredire à titre personnel en outre de devoir assurer la crédibilité de sa succession présidentielle sous la mêmem constitution, qui lui a attribué une carte de séjour pour dix ans.

Depuis tout ce temps, Battisti a toujours tenu un domicile fixe un statut social professionnel et publie chez des éditeurs officiels qui n'ont rien à justifier de leur représentativité face à "Lire", quand il s'agit de Gallimard ou de Fayard-Pauvert pour ne citer qu'eux... Encore une fois : seriez-vous jaloux de la Noire - celle qu'on traduit à l'étranger sans tarder ?


Et a trouvé refuge à Paris. Par hasard ? Trois ans plus tôt, François Mitterrand avait engagé la parole de la France et affirmé qu’aucun activiste italien ayant rompu avec son passé ne serait extradé.

Les avocats ont expliqué à la Presse qu'il s'agissait là non d'une mesure arbitraire mais d'une proposition locale contribuant à la naissance du cadre Européen au voisinage de l'anniversaire de 89 (j'ajoute : en attente de constitution, donc de réalité constitutionnelle de la démocratie - nous l'attendons toujours, vous ferai-je remarquer), pour une intégration éthique de l'Italie au sortir d'une guerre civile larvaire où l'Etat lui-même avait pu être mis en cause : notamment sa police et son armée aux côtés de l'Opus Dei - la loge P2 - et des organisations d'extrême droite, dans les grands attentats de Bologne et de Milan (plus de morts sur trois attentats qu'il n'en fut en Espagne avec les dix bombes simultanées), et d'autre part la question de l'intrication mafieuse dans toutes les structures de l'Etat, au moment du grand deal des déchets nucléaires vers l'Italie du Sud.

Relisez l'histoire et revoyez les oeuvres cinématographiques qui précédèrent et accompagnèrent la montée de la lutte armée de la totalité des organisations révolutionnaires ou syndicales radicales en Italie, car il n'y eut pas que les Brigadistes ou le PAC ! La plus grande part de la criminalité ne revient évidemment pas à l'extrême gauche loin de là, si vous voulez vraiment compter (merci devous en donner la peine jusqu'au bout).

En cas d'insoumission devant l'infamie certes il arrive que le crime réponde aux crimes : les guerres civiles ne sont jamais reluisantes en fut-il d'historiquement victorieuses pour les libertés (la Résistance Française du moins fit-elle sauter des trains) ou pour les dictatures (l'URSS, l'Espagne: vous voyez, je les mets au fond du même panier, non quant aux objectifs et au projet mais quant aux moyens - puisque nous en sommes à compter les morts respectifs du putsch et de l'utopie).

La question était qu'ensuite il revenait à L'italie de faire sa réforme d'amnistie ce qui n'eut jamais lieu, bien au contraire ; les alliances se renforcèrent vers ceux qui étaient à l'origine de l'incroyable criminalité contre l'Etat Italien et contre la citoyenneté critique que furent la dernière année 60 et le début des années 70.

Ajoutez des morts isolés - en outre des anarchistes pacifistes et des brigadistes pendant leur sommeil après des aveux de repentis, l'éditeur Feltrinelli qui était devenu clandestin pour se protéger devant les menaces, retrouvé mort le corps travesti en parachustiste au pied d'un pylone électique de circonstance, et Pasolini, insoumis et ancien communiste dissident, dont le meurtre scénographié dans un rituel homosexuel sado-masochiste - auquel il était réputé être exposé pour quiconque aurait connu son oeuvre, ce qui rendait le meurtre d'autant plus crédible en milieux populistes sous l'empire de la Presse - fut secrètement manipulé et payé en amont dit-on dernièrement, à l'occasion de l'anniversaire de son oeuvre.

Ce qui pose véritablement problème, dans cette affaire, ce sont les circonstances de l’arrestation et les conditions de l’extradition bien plus que l’arrestation elle-même.

Les affaires de l'Italie ne vous regardent pas, cela s'appelle de l'ingérence - même en collaboration : avez-vous jamais lu que Pétain se fut permis de donner des conseils aux Nazis pour mieux torturer les criminels qu'étaient à leurs yeux les Résistants ? Non : les milices françaises firent elles-mêmes un sacré boulot ! Vous voyez, j'en viens même à imaginer que vous oeuvriez en media sous une admiration sans borne pour une défaillante démocratie transalpine... Mais je vous espère tout de même loin de là : dans ce cas n'y voyez qu'un retournement ironique pour révéler l'abbsurdité de votre argumentation pouvant aussi bien signifier son contraire...

Nous, défendant le cas des réfugiés Italiens, nous restons dans le droit français, notre propre affaire de référence symbolique citoyenne, locale - en globalité Européenne telle qu'elle n'a pas de constitution la célébrant en démocratie plutôt qu'en oligarchie, - un parlement élu ne suffit pas à faire le poids face à la commission et à la banque européennes - quelques soient les nouvelles lois adoptées, l'Europe snas constitution demeurera en contradiction avec les constitutions locales non prescrites, et nous, nous ferons en droit d'exiger l'application de nos propres droits et devoirs.

Faire croire qu’il s’agit d’une coïncidence (selon le garde des sceaux, Battisti aurait été interpellé à la suite d’une menace de mort proférée contre un de ses voisins et c’est à cette occasion que les policiers examinant le fichier Schengen, se seraient aperçus qu’il faisait l’objet d’une demande d’extradition) relève de la mascarade,

Ah ! merci du peu !

Pourtant permettez-moi de relever cette nouvelle contradction de votre ton : comment pourriez vous discréditer cette manoeuvre, en dénonçant la mascarade, tout ayant écrit juste avant qu'il put être en cavale (pas le ministre bien sûr)...

Quant au ministre, je ne serais pas fière devant mon avenir d'avoir comme lui fait voter une loi d'exception dans un Etat régi par la constitution de la cinquième république qui n'a pas cessé son cours d'Etat de droit. En effet, pour promulguer une loi d'exception de la justice il aurait convenu d'avoir préalablement entendu le Chef annoncer publiquement qu'il prenait tous les pouvoirs d'une part et par conséquent, pour déclarer l'Etat d'exception d'autre part.

Au défaut de quoi nous nous trouvons toujours dans un Etat de droit - qui ne pourrait donc admettre des lois d'exception (la loi Perben est une loi d'exception à plus d'un titre mais notamment dans l'intégration de la loi italienne à la loi française sur les repentis - ce qui est totalement inacceptable dans un Etat qui respecte l'individu sous le registre des droits de l'homme), qu'elles soient votées ou pas par la Chambre.

Permettez-moi de dire que pour un ministre déjà peu scrupuleux de désinformer (vous le mentionnez), il soit bien léger de s'afficher si volontariste au point de bafouer le droit constitutionnel qui gère la hiérarchie des personnalités au pouvoir et des tâches - et aurait-il reçu conseil de plus haut, secrètement : il aurait du exiger une couverture publique, c'est certain !

En cette affaire des italiens réfugiés c'est donc TRES CLAIREMENT de notre droit français qu'il s'agit : on avance Battisti et l'ancien activisme armé des militants italiens (aujourd'hui prescrit par leurs propres actes par ex en France), pour justifier des lois infondées par la constitution. Il s'agit de notre propre citoyenneté en cause dans une perte des droits qui affecte toute la société civile française dans son identification culturelle politique et sociale.

mais défiler à grands cris et réclamer sa libération témoigne d’aveuglement. Comment des intellectuels peuvent-ils se laisser happer par un tel poujadisme ?

Le poujadisme ce n'est pas de se battre sur des questions de principe quant aux libertés citoyennes c'est agir la lutte professionnelle sans référence au code éthique citoyen le plus large - vous ne devez pas connaître votre histoire : le devoir d'iunsoumission, le droit d'asile, l'amnistie, l'autonomie furent les quatre points par lesquels de Gaulle par trois fois put intervenir contre un gouvernement en place et lui-même gouverner même autoritairement sans être un dictateur, et rétablir la paix civile !

Depuis quand un romancier, du seul fait qu’il publie des livres, est-il au-dessus de la loi ?

Tous les réfugiés italiens ne sont pas romanciers : vous désinformez.

Que ces derniers profitent de ce statut de l'un des leurs pour communiquer leur cause dans une Presse généralement aveugle à tout ce qui est en dehors d'une représentation culturelle ou médiatique paraît au contraire solidaire et honorable pour Battisti et ses défenseurs.

Enfin, Battisti ne se défend pas ni n'est défendu au-dessus des lois mais bien au contraire dans le cadre  d'une exigence de l'application de la loi française : tant celle qui le contient dans son propre statut sous un accord officiel, que celle de la parole éthique dfes juges sur laquelle il ne peut être revenu une fois la procédure et les appels déjà effectués et jugés.

Vous traitez les jugescomme des clowns : après unministre qui bafoue le droit constitutionnel vopici des journalistes qui bafouent les juges : transgression de toutes les barrières du droit dans un Etat qui demeure en devoir républicain.


Un président de la République française (Mitterrand) peut-il engager la parole du pays dont il a reçu la charge afin de protéger d’anciens criminels d’extrême gauche ?

Oh là comme vous vous répétez faisons notre propre canon, comme on dit dans les chorales de patronnage :
Battisti vit en France sous le statut de réfugié politique dans un cadre contractuel avec l'Etat Français : en outre de son accord avec le président de la République Mitterand, comme tous les autres réfugiés Italiens de cette époque, c'est le chef du second gouvernement de la cohabitation, monsieur Jupé lui-même, en accord avec son chef de parti que fut alors monsieur Chirac et lequel ne pourrait donc se contredire à titre personnel en outre de devoir assurer la crédibilité de sa succession présidentielle sous la mêmem constitution, qui lui a attribué une carte de séjour pour dix ans. 


Il eût été bon que notre élite réponde d’abord à ces questions

Elle y a répondu par ses différentes lettres, et par la voie des avocats.

avant de se lancer dans cette piètre croisade. En confondant le fond et la forme (sans jamais, du reste, évoquer les qualités littéraires du romancier embastillé) ils donnent raison à ceux qui pensent que la France tombe.

Non : là je crois que vous confondez les formes avec la Presse... et il n'y a pas de France qui tombe mais de France qui pourrait trahir et qui ne le doit pas - ce que nous voulons empêcher car la France nous y croyons donc plus que vous ! vous ne savez pas ce qui la constitue symboliquement, si vous ignorez le devoir d'insoumission imprescriptible dans la citoyenneté française de la Resistance et des Justes face aux Nazis. L'Italie de la fin des années 60 et au début 70 fut celle de l'infamie pour la démocratie italienne : encore une fois vous paraissez loin de toute information rétrospective : vous ne decvriez pas être aussi paresseux avant d'affirmer votre opinion.

Vous ne faites pas sérieux. C'est ça le journalisme ?


Elle tombe, en effet. Mais dans le panurgisme

Il faut savoir, vous parliez du peu et maintenant de la foule !

L'armgumentation pour défendre Battisti devant l'opinion a été claire et précise, en aucun cas manipulatrice : ceux qui ont signé savent ce qu'ils ont signé (plus de 20 000) chacun de ceux qui ont proposé la pétition ont été interpellés par mail et ont répondu ; nombre de signatures ne se sont déterminées qu'après des explications réellement civiques comme on n'en n'avait pas entendu depuis très longtemps. Cela à élevé la question de la démocratie Européenne, du respect des autonomies en démocratie Européenne et d'autant plus en l'absence d'une constitution appliquée par la communauté, etc...

Du seul fait des défenseurs de Battisti un niveau de débat politique élevé s'est effectué dans les coulisses de la Presse et parfois tout de même dans certains journaux (heureusement) mais sans entrer dans la campagne électorale ce qui est exceptionnellement intègre dans de telles périodes...

Les avocats ont révélé les différences culturelles des journalistes internationaux lors de la conférence à l'Olympic : c'était franchement héroïque et rspectueux de leur part d'expliquer la consistance de notre propre droit et la question qu'hélas, dans cette affaire, il ne s'agit pas de la question de la vérité sur le crime : les aveux des repentis  dont certains torturés (il y a eu plusieurs remontrances de la cour Européenne au gouvernement italien à ce sujet) ou achetés par leur remise de peine ne sont pas dignes de foi - et surtout pouvant s'agir de criminels eux-mêmes - et de plus : tous les autres sont restés solidaires. Battisti lui-même s'il a totalement rompu avec la violence n'a pas à devenir délateur des es anciens amis. En tant que chef des PAC il a certainemeny donné des ordres, voir commis des actes terribles lui-même - ce qui n'est pas prouvé pour des assassinats mais la preuve contraire n'infirmerait pas la question de droit qui se pose à nous.

Cela était possiblement contenu dans le statut qui lui a été accordé par Mitterrand et Jupé - sous la bienveillance de Chirac - puisque onlui denandait de "rompre avec la violence" ! personne n'a imaginé un instant que les réfugiés italiens furent des  enfants de choeur !!!

De nouveau je vous renvoie  au contexte de guerre civile larvaire en italie à l'époque, si vous voulez comprendre. Naviguez sur Internet et vous trouverez d'excellentes informations.

Le droit d'asile relève le devoir d'insoumission (ce droit est toujours subjectif selon le camp où l'on se trouve et c'est bien ce paradoxe que traite le principe non pénal mais politique d'amnistie, afin que la paix civile puisse succéder à de telles déchirures: l'amnistie est pour les deux camps. Revoyez notre propre histoire moderne et post-moderne).

Si l'Italie amnistie les responsables de l'attentat de la banque de l'agriculture de Milan : que n'amnistie t'elle pas ceux qui ont répondu face à de telles situations ?

C'est le droit de l'Italie de faire chez elle comme elle l'entend dès lors qu'il n'existe pas de constitution européenne : mais c'est notre devoir de faire ici comme notre loi et nos traditions propres l'entendent - pour protéger nos propres lois et nos propres droits - le mien, le vôtre.

Ne pas défendre les Italiens c'est subir l'ingérence de l'Italie dans nos affaires. Vous trouvez que les nôtres ne sont pas assez compliquées comme ça par les temps qui courent ?

A l'époque, l'Italie a pu remercier Mitterrand de proposer la solution honorable de l'exil des anciens militants d'extrême gauche qui avaient réussi à s'échapper... Dans le cadre de la célébration des Lumières, c'était ouvrir l'Europe au plus grand équilibre sans ingérence.

Defendre les Italiens en France est non seulement légitime au vu de notre histoire, et à apprécier la situation italienne actuelle, mais de plus devant en agir un garde-fou dans le cadre européen toujours en attente de démocratie constitutionnelle - figée sous la présidence européenne de Berlusconi, souvenez-vous, et qui n'a pas repris depuis...

C'est donc aussi un principe élevé de vision de l'Europe encore inachevée.


et la bien-pensance.

Encore un contresens de votre article ; puisque vous nous mettiez dans le camp du mal qui défend donc un criminel potentiel - puis de la bêtise panurgique : or si la mal pensance devient la bien pensance : où en êtes-vous  de votre côté ? expliquez-moi : je n'en vois pas l'objet sensé apparaître au cours de votre développement.

Affirmer qu’un homme peut échapper à la justice parce qu’il est devenu romancier relève de l’escroquerie intellectuelle pure et simple. Faut-il rappeler que durant les « années de plomb » Battisti ne combattait pas une dictature mais une démocratie ?

Oh là là ! Une démocratie aussi faible que celle de Weimar mais moins belle avouez-le or les temps ne sont plus à Hitler - c'était en italie des années 80 le temps de la pensée molle "debile" comme ils disaient là-bas... et en politique de l'Etat après le décès des juges héroïques oprenant sur eux de régler la quesiton de la mafia - aujorud'hui elle est yougoslave avec vctoyenneté italienne - tout sous le manteau rien sur la peau : double jeu triple jeu... seulement Berlusconi n'était rien que Citizen Kane secourable (rattaché à la loge P2 lui-même et payant les ligues fascistes qu'il s'associe pour les faire taire) en moins séduisant, qui paye de sa poche le voyage du représentant américain, car il trouve l'Etat qu'il gouverne trop minable pour l'assumer - tiens au fait : qu'a-t'il donc bien pu promettre à nos propres représentants pour tant d'échange diligent ? Cela ne vous serait-il pas venu à l'esprit ?

Et vous ça ne vous pose pas de problème que l'Europe ait pu être représentée à la tournante sans élection par un président comme Berlusconi, qui a contribué à figer la constitution à l'oeuvre de son étude d'application ? ça vous rassure ?

Une démocratie perfectible, mais une démocratie quand même. Au moment où Battisti luttait, les armes à la main, contre la démocratie italienne, Gao Xingjian, lui, se battait, plume au poing, contre la dictature chinoise.

oh oh oh ! Poudre aux yeux !!!! voyez donc plutôt à veiller sur propre république en démocratie européenne potentielle mais non ouvrable à ce jour, aimeriez-vous voyager, n'en faites pas un cas de fugue accompagnant votre pompe désinformante. Cela ne cache en rien le fond de votre position - mais certes on peut se tromper et il est toujours respectable de pouvoir le reconnaître et le dire. Est-ce un espoir de vous découvrir sous un autre jour pour nous ?

Les risques étaient autrement plus grands. Aucun des « intellectuels » qui hurlent à la trahison de la France (forcément « moisie » c'est vous qui le dites : moi je reste à avoir une haute idée de mon pays - c'est pourquoi le soutenir dans son intelligence et sa justice non dans ses défaillances me paraît prioritaire) n’a pris la peine de descendre dans la rue pour rompre le silence dont les officiels de la culture entendent parer le prix Nobel chinois de littérature lors du Salon du livre.

En plus d'avoir l'air bébête (ou manipulateur - à vous de choisir) et arrogant : vous méritez des baffes là (pardon je suis grand-mère et restant parmi ceux estimant qu'une petite claque sur les fesses pour prescrire des bêtises vaut parfois mieux que des sermons pour culpabiliser les enfants - le petit fouet c pas pour les chiens - dit Lou Salomé dans la botte de Voltaire).

Cet égarement survient alors qu’une poignée d’entre eux s’auto proclame « parti de l’intelligence », c’est le signe d’une nouvelle trahison des clercs.

Il n'y a pas de parti de l'intelligence : le parti contre la guerre à l'intelligence n'a pas signé (sinon en de rares noms) la pétition pour Battisti, que comme vous ils considèrent mauvais... 

C'est même un problème de la mobilisation de rue impossible sur l'affaire des italiens actuellement, quand chacun va à son combat corporatiste en période électorale...

 Je vous conseille de visualiser le profil des signataires de la pétition pour voir que les intellectuels ne la constituent pas en majorité bien au contraire, les anciens amis des Italiens ne trouvent plus la cause de ces anciens militant ni assez d'actualité ni assez radicale aujourd'hui, puisqu'ils ont changé de point de vue  sur leurs anciennes pratiques !

Il est même des signataires illustres de la pétition pour Battisti qui n'ont pas signé la pétition contre la guerre à l'intelligence - et en exprimant leur réserve sur la localisation du camp de l'intelligence...

merci de remettre les pendules à l'heure sur le fait qu'amalgamer après voir désinformé commence à ressembler à la parfaite panolie de la manipulation de l'opinion par voie de media.

Depuis le 3 mars, Battisti a été relâché ; la ville de Paris lui a offert sa « protection » - comme elle l’offrit naguère à Picasso.

Oui merci la mairie de l'accompagner pointer au commissariat de police et pour éviter les emportements et les provocations dangereuses chaque semaine (y aviez-vous pensé quand reconnaissant les arguments spécieux du mnisitre vous ne vous inquiétez même pas sur l'Etat de droit ?)

Gao, lui, n’est toujours pas retourné en Chine ; les villes de Paris et Marseille savent-elles qu’il partage son temps entre elles ? (voir l’univers d’un écrivain, p.52, et la chronique de F. Beigbeder, p.95).

Les intellectuels ont trop souvent été utiles, nous en avons trop besoin aujourd’hui pour les laisser galvauder l’idée d’engagement.

OUI : qu'attendez-vous pour donner une énergie positive à l'affaire des réugiés italiens afin de défendre le principe inaliénable du droit d'asile ? passée la limite une seule fois, plus jamais elle n'existera autrement que dans un dispositif ubuesque et l'arbitraire des opportunismes circonstanciels.


Voltaire, reviens…

Oui reviens : les journalistes ne savent plus ce qu'ils disent !


ils sont devenus fous !

Certains journalistes sont l'objet du pouvoir non de la pensée critique. Le retour des journalistes impertinents et héroïques se  fera-t'il jamais ? Autre temps ?

pensez-vous que vous pourriez donner réparation aux réfugiés italiens à travers Battisti devant une justice inique dans leur pays et que la nôtre refuse de cloner ?
 
Pensez vous que Gavroche soit stupide ?
 
Aliette Guibert
 
François Busnel