gilbert.quelennec on Tue, 24 Oct 2006 09:49:56 +0200 (CEST) |
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[nettime-fr] Fwd: [Raisons d'agir] La lettre de l'association Raisons d'agir n°4 |
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De: Raisons d'agir <list-master@raisonsdagir.org> Date: 21 octobre 2006 20:41:55 GMT+02:00
http://www.raisonsdagir.org/
Dans cette 4e lettre, nous vous informons de la parution de quatre nouveaux
livres dans notre collection Savoir/Agir :
1) Romain BERTRAND : Mémoires d'empire. La controverse autour du "fait colonial".
2) Frédéric LEBARON : Ordre monétaire ou chaos social ? La BCE et la révolution néolibérale.
3) Gérard MAUGER : L'émeute de novembre 2005. Une révolte protopolitique.
4) Rémi LEFEBVRE et Frédéric SAWICKI : La société des socialistes. Le PS
aujourd'hui.
Par ailleurs, nous vous signalons que notre association a signé la
déclaration finale : "Pour des médias soustraits à l'emprise des pouvoirs
économique et politique".
http://www.etats-generaux-medias.org/article.php3?id_article=53
Cordialement
Michel Koebel
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1) Romain BERTRAND : Mémoires d'empire. La controverse autour du "fait colonial".
http://atheles.org/editionsducroquant/savoiragir/memoiresdempire/
Cet essai retrace l?histoire des débats et des mobilisations autour de la
loi du 23 février 2005 sur le « rôle positif » de la colonisation française,
qui a pavé la voie à la montée en puissance du thème des « guerres de
mémoire ». Il s?interroge à cette fin aussi bien sur les stratégies des
députés de la majorité, qui ont voté et défendu ce texte, que sur le
discours et les tactiques des organisations militantes qui ont réclamé son
abrogation. Revenant en détail sur les relations clientélaires entre les
élus et les associations de « rapatriés » d?Algérie, il s?efforce de mettre
au jour les processus politiques - non pas exceptionnels mais terriblement
ordinaires - qui ont concouru à la « mise en controverse » du « fait
colonial ». Chemin faisant, il montre de quelle façon l?argument de la «
République coloniale » brandi par les Indigènes de la République et les
associations du mouvement autonome de l?immigration a été dévoyé pour
imposer une grille de lecture spécifique des « émeutes urbaines » d?
octobre-novembre 2005 - référées non plus à des problèmes concrets d?
exclusion et de discrimination appelant une action (et une auto-critique)
des pouvoirs publics, mais à d?élusifs ressentiments mémoriels. Il dresse de
la sorte l?inventaire des mécanismes, et surtout des conséquences, de l?
émergence d?un nouvel espace de débat où la « question (post)coloniale » en
vient à éluder la « question sociale ».
Pour voir un compte-rendu par Jean Birnbaum paru dans le Monde des Livres :
http://atheles.org/editionsducroquant/savoiragir/memoiresdempire/ #article703
Romain Bertrand est chargé de recherches au Centre d?études et de recherches
internationales (CERI) où il anime le groupe de recherche « Trajectoires
historiques du politique », qui organise le séminaire « État, nation,
empire ».
Il est l?auteur de Indonésie, la démocratie invisible. Violence, magie et
politique à Java (Karthala, 2002), et de État colonial, noblesse et
nationalisme à Java : la Tradition parfaite (XVIIe-XXe siècles) (Karthala,
2005). Il a co-dirigé avec Emmanuelle Saada le dossier « L?État colonial »
de Politix (vol. 17, n° 66, 2004).
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2) Frédéric LEBARON : Ordre monétaire ou chaos social ? La BCE et la révolution néolibérale.
http://atheles.org/editionsducroquant/savoiragir/ ordremonetaireouchaossocial/
Placés symboliquement à l?écart de l?espace public, rendus invisibles par
leur extra-terriorialité par rapport aux champs politiques nationaux, les
membres du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne n?en
sont pas moins aux avants-postes d?une véritable entreprise politique et
économique.
Au nom de la stabilité interne et externe de la monnaie, ils sont les
garants tatillons de la "modération salariale", attentifs aux moindres
signes de "dérapage inflationniste" venus du monde du travail.
Si le "plein-emploi" ne fait pas partie de leur mission constitutionnelle,
ils ne sont pourtant pas indifférents à la situation des salariés : la BCE
anime aujourd?hui, sous le nom de "réforme structurelle", une entreprise de
précarisation généralisée susceptible, selon elle, de rétablir un
fonctionnement correct du marché du travail.
Obsédée par les effets désincitatifs de la fiscalité sur l?emploi, la BCE
prône, plus largement, l?abandon rapide de l?Etat social au profit d?une
adaptation aux lois de la mondialisation financière.
Cet ouvrage, qui s?appuie sur une sociologie des acteurs de la politique
monétaire, propose de placer la BCE au centre des enjeux des politiques
néo-libérales et de leurs alternatives en Europe.
Frédéric Lebaron est professeur de sociologie à l?université de Picardie
Jules-Verne (Amiens), membre de l?Institut universitaire de France (IUF) et
directeur du Centre universitaire de Recherches administratives et
politiques de Picardie (CURAPP). Il a publié La Croyance économique (2000) ;
Le Savant, le Politique et la Mondialisation (2003) ; et L?Enquête
quantitative en sciences sociales (2006). Il est président de l?association
Raisons d?agir depuis 1998.
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3) Gérard MAUGER : L'émeute de novembre 2005. Une révolte protopolitique.
http://atheles.org/editionsducroquant/savoiragir/lemeutedenovembre2005/
Novembre 2005 : parallèlement à l?émeute où s?affrontent « jeunes des
cités » et policiers, se déroule une « émeute de papier » où se confrontent
représentations hostiles ou favorables aux émeutiers : reportages et
éditoriaux des journalistes, déclarations des hommes politiques,
interprétations contradictoires des intellectuels. Cette émeute de papier
fait évidemment partie de l?émeute.
Pour rendre compte de l?événement, il s?agit donc d?établir à la fois une
version contrôlée des faits - ce qui s?est passé dans les banlieues -, un
répertoire raisonné des prises de position - ce qui s?est passé sur les
scènes médiatique, politique, intellectuelle -, et de confronter les
interprétations proposées aux faits établis.
Si l?on renonce à des énoncés plus proches de l?exhortation ou de la
dénonciation que de la description, force est de constater qu?au regard du
répertoire d?action politique institutionnalisé, l?émeute de novembre 2005 s
?apparente évidemment plus à une révolte « protopolitique » qu?à un
mouvement social organisé.
Gérard Mauger est sociologue, directeur de recherches au CNRS et directeur
adjoint du Centre de sociologie européenne (CNRS-EHESS). Il est membre de l?
association Raisons d?agir. Ses recherches ont porté sur la jeunesse, la
déviance, les pratiques culturelles et les intellectuels. Auteurs de
nombreux ouvrages, il a notamment dirigé Lire les sciences. Vol. 4 /
1997-2004 (Maison des sciences de l?homme, 2004) et Rencontres avec Pierre
Bourdieu (Éd. du Croquant, 2005). Il a également participé à l'ouvrage
collectif L'Accès à la vie d'artiste. Sélection et consécration artistiques
(à paraître en octobre aux éditions du Croquant)
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A paraître le 27 octobre
Rémi LEFEBVRE et Frédéric SAWICKI : La société des socialistes. Le PS aujourd'hui.
http://atheles.org/editionsducroquant/savoiragir/ lasocietedessocialistes/
Avec l?effondrement du PCF, le PS est devenu, à partir des années 1980, le
parti pivot de la gauche française. Il peine pourtant à se hisser au rang
des principaux partis sociaux-démocrates européens, tant en nombre d?
électeurs que de militants. Son image publique est plutôt négative chez les
journalistes politiques comme chez les militants de gauche et bon nombre d?
intellectuels. Ces représentations sont partagées par de nombreux militants
dont la loyauté à l?institution socialiste s?affaiblit. La persistance d?une
culture communiste et contestataire, la transformation du PS en parti de
gouvernement, n?expliquent pas à elles seules le faible attachement que
suscite ce parti. Fortement professionnalisé à la base comme au sommet,
entièrement organisé autour de la préparation des échéances électorales, le
parti socialiste connaît une rétraction de ses réseaux d?influence et semble
incapable de renouveler ses cadres et ses orientations politiques. La
société des socialistes apparaît ainsi comme une société de plus en plus
fermée sur elle-même, où les enjeux liés à la préservation des positions de
pouvoir apparaissent déterminants. Un certain cynisme y est de mise. Ses
membres se rassurent en se représentant la société française non plus comme
une société de classes, mais d?individus ou, à tout le moins, comme une
somme d?intérêts catégoriels auxquels il s?agit de répondre au coup par
coup. Le programme a remplacé le projet, tant au niveau local que national.
L?engouement récent en faveur de Ségolène Royal est, dans ces conditions, à
la fois un révélateur de la perte de confiance dans les dirigeants de ce
parti et le symptôme de la faible prégnance des clivages idéologiques en son
sein. Ce livre, fondé sur une importante expérience de terrain, explore à la
fois ce monde relativement clos qu?est la société des socialistes et les
représentations de la société que partagent ou véhiculent ses porte-parole.
Rémi Lefebvre et Frédéric Sawicki sont professeurs de science politique,
membres du Centre d?études et de recherches administratives, politiques et
sociales (CNRS-Lille 2).
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Tous ces livres sont disponibles "dans toutes les bonnes librairies" ou sur
le site www.atheles.org. Vous pouvez aussi le commander directement aux
éditions du Croquant en envoyant le bon de commande ci-dessous (franco de
port, même pour l'étranger).
Bon de commande: Nom:.............................................. Prénom:........................................... Adresse:.......................................... .................................................. Code postal:...................................... Ville:............................................ E-mail: ..........................................
Mémoires d'empire : 18,50 euros Nombre d'exemplaires : ...... x 18,50 euros = ......
Ordre monétaire ou chaos social : 8 euros Nombre d'exemplaires : ...... x 8,00 euros = ......
L'émeute de novembre 2005 : 13,50 euros Nombre d'exemplaires : ...... x 13,50 euros = ......
La société des socialistes : 18,50 euros Nombre d'exemplaires : ...... x 18,50 euros = ...... (livré dès sa sortie le 27 octobre 2006)
Joindre un chèque à l'ordre des Éditions du Croquant à l'adresse : Éditions du Croquant Broissieux 73340 Bellecombe-en-Bauges
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