> Bonjour
>
> Je suis surpris à chaque
fois qu'on tente de faire taire, par tous les
> moyens disponibles,
une personne qui énonce une _vérité_, si "indécente"
> soit
elle.
>
> Dire que "dans la sexualité masculine, il existe un
intérêt à obtenir la
> défaveur de sa partenaire, pas seulement ses
faveurs", ça n'est pas faire
> l'apologie du viol, c'est mettre au
jour une part d'animalité violente (le
> Ca ?), inhumaine au sens
strict qui, lorsqu'elle n'est pas réprimée par
> quelque autre
instance de la personnalité (le Surmoi ?) comme elle devrait
> l'être,
génère des comportements effectivement "indécents".
> En conséquence
de quoi, "il nous fait presque rêver", dans la mesure ou le
> rêve, le
fantasme parfois, participe de ce conflit et en est, si j'ai bien
>
compris, la partie consciemment émergeante...
>
> "Si l¹expert
dénonce sans ambiguïté les meurtres de ce dernier, il
> revendique une
solidarité de sexe qui lui permet de s¹identifier avec une
>
complaisance indécente au violeur, sans aucun respect pour les proches
et
> les familles des victimes"
> Voilà un psychiatre qui a
commis l'erreur ultime d'appartenir au genre
> masculin, celui des
violeurs, et de le dire...
> Il ne s' "identifie" à un violeur qu'en
tant qu'homme, mu *lui aussi* par
> des processus psychiques dont le
spectre s'étend effectivement par delà
> les
> considérations
morales, éthiques et socialement acceptables, comme en
> témoignent
les rêves "dérangeants" que même les plus sages d'entre nous
> peuvent
parfois vivre.
> Il ne "justifie" rien, mais tente de
comprendre...
> L'amalgame qui est fait dans ce texte délateur entre
la justification
> morale, la légitimation d'un acte d'un côté, et sa
compréhension, de
> l'autre, est dangeureux, c'est celui qui permet
aux obscurantistes de tout
> poil de réduire au silence les
savants.
> Je passe sur les "victimes", qui sont systématiquement
instrumentalisées,
> et
> rarement par ceux qui ont raison (ceux
là n'ont pas besoin de faire
> intervenir un pathos aussi
nauséabond.)
>
> Ne signez pas de pétition en général,
>
de pétitions obscurantistes en particulier...
>
>
+++++++
> Clément
>
> 2008/3/25 Louise Desrenards <
louise.desrenards@free.fr>:
>
>> On m'a
transmis ce qui suit.
>> Je n'aime pas l'attaque contre les mots.
Ecrire et dire n'est pas faire.
>> Seulement voilà, ce monsieur
éminamment idéologue de la masculinité
>> serait expert auprès des
tribunaux.
>>
>> Peu importe qu'il soit psy, et qu'il
donne ou pas dans le S&M mini ou
>> radical protocolairement
consenti ou non consenti n'est pas notre
>> affaire (s'il est
professionnellement psy il pourrait d'ailleurs en
>> relire sur le
pervers), il y a de plus l'usage du G.H.B. qui pose des
>>
problèmes de mémoire et par conséquent de preuves conscientes chez
leurs
>> consommateurs, et qui de plus en plus devient la drogue
des violeurs --
>> mais aussi de prostitués de luxe, en fait de
voleurs à domicile.
>>
>> De plus, cela pourrait aussi
bien concerner une femme à l'égard d'un
>> homme ou d'une autre
femme -- dans le S&M des femmes utilisent des
>> accessoires
pour prendre des hommes.
>>
>> Enfin, à la limite du non
consentement, il y a aussi des hommes qui sont
>> violés par des
hommes.
>>
>> Mais il y a quelque chose de plus
inacceptable et d'antisocial dans le
>> fait de dire que la
virilité passe par le "besoin" de la fréquence
>> sexuelle de
l'amour partenaire, car cela dans une société généralement
>>
constituée en termes de droits de l'humain, implique le
consentement
>> systématique de l'autre, et en cas de refus, la
pression et même jusqu'à
>> l'agressivité légitime d'y parvenir
contre la convention du respect
>> d'autrui, qui va contre
l'éducation et même contre certaines
>> civilisations, ou pour
l'éviter c'est la justification consummériste ou
>>
"socio-thérapeutique" de la prostitution au crédit des hommes
ainsi
>> revendiqués (beaucoup plus nombreux que des femmes qui
revendiqueraient
>> la même chose, d'où le terme "machisme") : je
suis contre, disons le
>> franchement (on lavait déjà compris).. et
à tout admettre on peut
>> répondre de toute façon que l'onnanisme
c'est pas que pour les martiens
>> c'est aussi pour soi et pour les
autres.
>>
>> Alors ce sont les société en temps de paix
qui justifient tous les
>> crimes de guerre. Les crimes de guerre,
dont contre les femmes -- les
>> moins punis -- sont inadmissibles
en terme de civilisation de soi et
>> d'autrui -- même en cas de
guerre dialectique.
>>
>> A fortiori l'état de guerre
civile permanente devient l'ordinaire des
>> sociétés qui
prétendent vivre en paix en se vivant comme le
>> divertissement de
la guerre.
>>
>> En matière de sexualité la justification
des pulsions comme passage à
>> l'acte de l'ordinaire, de même que
l'utilitarisme qui dans les sociétés
>> de l'échange économique a
gagné le territoire au-delà de l'éthique, se
>> présentent toujours
contre les libertés et le respect d'autrui, et
>> toujours contre
l'éducation (au sens anthropologique, darwinien, de la
>> longue
durée où se joue chez l'humain la lenteur de l'éducation à cause
>>
de la récurrence de la conscience et du principe de
réversion).
>>
>> La volupté est un monde qui passe par le
don, le contre don,
>> éventuellement "l'ustensilaire" (dirait
Klossovski) mais surement pas
>> par l'utilitaire, c'est une des
portes du sublime (de la part maudite --
>> de la dépense en
excédent -- mais encore cela suppose une maîtrise
>> spontannée ou
apprise du don).
>>
>> "Si tu prends l'habitude de manger
cinq boules de glace à la fois quand
>> tu es petit alors tu ne
pourras pas pas t'arrêter face aux poisons
>> séduisants quand tu
seras grand -- les états-uniens".
>>
>> Il y a mille
autres façons de jouir pour un homme, prenant plaisir à
>> faire
plaisir...
>>
>> Prendre un cri de jouissance pour un cri
de douleur est le fait d'un
>> négationnisme de l'autre, ou d'un
débile -- qui de plus s'y
>> reconnaitrait mieux en termes de
sensibilité -- ou d'un schizo. Ce ne
>> sont là que des symptôtmes
culturels qui ne fondent aucune vérité mais
>> sur la base d'une
inconscience justifient des pratiques permises ou non
>>
permises.
>>
>> Or en matière d'éducation des drogues et
des addictions : ce qui est
>> permis est admis... mais
réversiblement en matière de libertés, ce qui
>> n'est pas permis
ne sera jamais admis : un paradoxe qu'aucun pouvoir ne
>> pourra
jamais résoudre.
>>
>> Chassez les libertés et le pervers
-- même polymorphe (on l'a vu dans
>> les sociétés les plus
puritaines ou répressives) -- arrive ailleurs et
>> toujours plus
fort. Mais surtout, ne laissez pas de tels psys tenir lieu
>>
d'expert, ils sont dangereux non seulement pour les femmes mais pour
la
>> société, par les représentations auxquelles ils contribuent
ou qu'ils
>> désirent édifier.
>>
>> Il y a peu
entre réaliser un fantasme et réaliser un désir, c'est comme
>> la
vision et l'hallucination, entre réaliser réaliser sa vie et passer
à
>> l'acte de ses fantasmes.... de là ne pas se tromper entre
fatalité et
>> destin... alors chassez la vérité : ce n'est pas la
question. Ce que
>> nous voulons c'est vivre ensemble dans nos
différences.
>>
>> "Les droits de l'homme" étant prescrits
vive les droits de l'autre --
>> toutes espèces humaines animales
végétales et minérales confondues.
>>
>> Et justement que
les terribles violences faites aux femmes cessent au
>> lieu de
s'accroître chaque année, cessent à commencer par l'idéologie
>>
machiste de l'ordinaire : dominante.
>>
>> A nous les
femmes, hétéro ou homo toutes cosmiques à cause de nos cycles
>>
(Djuna Barnes), même transgenres mémorables des filles il revient
de
>> réapprendre à vivre aux hommes mémorables quels qu'ils soient
-- car le
>> machisme est loin de ne pas être admis parmi les
masculinités honorables
>> ou légitimes à la vitrine gay -- pour ne
pas les rejetter.
>> L'identitarisme sexuel est un identirarisme
comme les autres -- de mou à
>> intégriste. Ce que l'on vit comme
différence n'a pas à nous faire
>> obligatoirement conférer à une
communauté du même, bien au contraire par
>> définition pourrait-on
dire, et pour autant nous avons le droit
>> d'exister de cette
façon, serait-elle solitaire.
>>
>> Or il y a a aussi des
intégristes féministes et il y en a des
>> passionnées de pouvoir.
Je suis commune non communautaire, dans la
>> puissance de
l'existence pas du pouvoir de domination et j'aime les
>> autres en
ce qu'ils ne me ressemblent pas.
>>
>> Quand à Rachida
est-ce le bon recours vu tout ce qui se dit ici ? --
>> mais elle
est garde des sceaux. J'avoue ne plus y lire mon latin
>>
républicain... ni démocrate (et depuis un moment
déjà;-)
>>
>> Mais les machos institutionnels ou
ordinairement institués et
>> instituants : ras le front
!!!
>>
>> Louise Desrenards, cyberféministe du
Quarantenaire -- et pour le "Q" :
>> "honni soit qui mal y pense",
il "se suspend à la culture" (Gherasim
>> Luca, poète surréaliste
roumain que vous trouverez chez Corti -- merci
>> Samy pour la
citation et ses sources).
>>
>>
Solidaireeeeeeee.......
>>
>>
>>
>>
>>
/////////////////////////
>>
>> Date: jeudi dim207 mars
01200808 20:22
>> Subject: « Si un homme est trop respectueux d¹une
femme, il ne bande pas
>> »,
>> Appel à pétition contre
Michel Dubec, le psy qui légitime le viol
>>
>>
http://lmsi.net/spip.php?article737>> <
http://lmsi.net/spip.php?article737>
>>
>>
« Si un homme est trop respectueux d¹une femme, il ne bande pas
»,
>> Appel à pétition contre Michel Dubec, le psy qui légitime le
viol
>>
>> 15 mars
>> Introduction
>> Le
Docteur Michel Dubec, a écrit un livre : Le Plaisir de tuer, aux
>>
éditions du Seuil, en 2007. L¹auteur est psychanalyste, mais il
est
>> surtout un expert psychiatre national auprès des tribunaux,
toujours
>> en exercice. Il consulte également dans son Cabinet
libéral, à Paris.
>> Article
>>
>> Dans ses
écrits [1], le Docteur Michel Dubec justifie les violences
>>
faites aux femmes, et même les viols, au nom d¹une vision
>>
essentialiste, et d¹une nature masculine. Le dernier chapitre du
>>
livre sur les expertises du Docteur Michel Dubec est consacré au
>>
violeur et tueur en série : Guy Georges. Si l¹expert dénonce
sans
>> ambiguïté les meurtres de ce dernier, il revendique une
solidarité de
>> sexe qui lui permet de s¹identifier avec une
complaisance indécente
>> au violeur, sans aucun respect pour les
proches et les familles des
>> victimes. Le Docteur Michel Dubec
considère en effet le viol comme un
>> acte sexuel quasi normal
s¹il est consommé avec complétude (sic). Les
>> propos dangereux de
cet expert, dont l¹avis est pris en compte dans
>> des décisions de
justice, sont intolérables.
>>
>> Ce qui nous révolte,
c¹est surtout que le Docteur Michel Dubec a
>> écrit ces pages en
sa qualité d¹expert psychiatre national auprès des
>> tribunaux. Il
se sert donc de son autorité et de son pouvoir pour
>> rendre
publiquement légitime un crime : le viol, qualifié comme tel
>> par
le Code pénal. La position que tient le Docteur Dubec est
>>
d¹autant plus délétère que cet expert est très souvent nommé dans
de
>> nombreuses commissions portant sur de nouvelles mesures
judiciaires.
>>
>> Les signataires de cette pétition
demandent à ce que la Garde des
>> sceaux, Rachida Dati, condamne
avec force les propos indignes du
>> Docteur Dubec, et qu¹elle se
prononce sur le maintien ou le non
>> maintien de cet expert sur la
liste des experts psychiatres auprès
>> des tribunaux. Nous
pensons, nous, que le Docteur Michel Dubec ne
>> possède plus les
qualités requises, et qu¹il nécessite une radiation
>> urgente de
ces listes.
>>
>> Nous ne pouvons en effet laisser passer
des propos aussi clairs (Page
>> 213, extraits)
:
>>
>> « Guy Georges, c¹est différent. On peut être avec
lui, jusqu¹au viol
>> compris. Pour parler sans détour, dans la
sexualité masculine, il
>> existe un intérêt à obtenir la défaveur
de sa partenaire, pas
>> seulement ses faveurs ; à faire crier la
femme, peu importe la nature