http://rhizome.org/editorial/tags/aaron-swartz/
Ce n’est pas l’une qui a coopté l’autre ni l’autre l’une, mais, si j’ai bien compris ce que j’ai lu, une idée de la curatrice de la conférence annuelle du festival Seven on Seven 2012, de leur proposer de s’associer pour créer ensemble un objet dans ce cadre, un peu comme Antoine Moreau le fait pour promouvoir les actes sous Licence Art Libre avec de grands projets numériques. Adam de Timothée Rolin, une version du LoGz de André Lozano, en sont des émergences, si ma mémoire ne m’abuse pas sur l’exactitude des faits.
Il y a une correspondance de sensibilité thématique tragique sur l’image et sur la répression. En 2010, le travail de la photographe a été saisi au bureau des douanes, à l’aéroport Kennedy, alors qu’elle rentrait d’un reprotage de cinq jours au Moyen Orient, comprenant l’Iran. C’est à dire plus de 1000 photographies saisies en arrivant à New York, au titre qu’il s’agît de haute contrebande, par exemple des produits vendus sur les marchés apparaissant dans les photographies. Les photos finalement libérées sur l’intervention du New York Times y furent publiées. Cette situation pouvait faire l’objet d’une sympahtie culturelle et éthique avec celle du travail sous surveillance policière de Aaron Swartz, sujet à des poursuites judiciaires harassantes, selon des protocoles arbitraires.
Ainsi, Taryn Simon racontera, après la mort de Swartz, à quel point la surveillance externe des ordinateurs de son partenaire de création l’obligeait toujours à commencer leur travail productif par un temps préalable correspondant aux protocoles de sécurité pour protéger le travail productif qui allait suivre, et différait d’autant le moment utile ; les lenteurs imposées par ces protocoles de sécurité qui devaient être accomplis avant de se connecter avec son password faisaient obstacle à la vitesse de réalisation dont il était capable. Elle raconte qu’il réalisait rapidement les scripts dès qu’ils s’étaient mis d’accord sur les concepts [1]. Pour mieux comprendre il faut contextualiser les artistes émergents actuels aux États-Unis qui les enveloppent. Rappeler que la régression des libertés aux États-Unis depuis le Patriot Act n’accable pas seulement et majoritairement les activistes (incarcérés par milliers notamment les militants d’Occupy), mais encore et d’emblée dès le second mandat de Bush les artistes émergents, dont la liberté éthique d’agir leur art et leurs performances, notamment avec ou dans le domaine public, et sociales (par exemple pédagogique), est signifiée par la sécurité comme génératrice de terrorisme potentiel.
On se souvient du calvaire de Steve Kurtz, du Critical Art Ensemble, engagé dans un travail critique sur les OGM, abusivement arrêté en 2005 après la mort de son épouse, et des poursuites judiciaires à son encontre qui durèrent jusqu’en 2008. Et on se demande comment un artiste comme Trevor Paglen, qui certes travaille sur des sites et des images appartenant au domaine public américain, du moins observe-t-il de loin des sites secrets néanmoins, desquels il est interdit de s’approcher, ne serait pas lui-même suivi depuis que le dispositif de la guerre à l’intérieur comme à l’extérieur se renforce, et les drones se promènent jusque qu’aux frontières des États-Unis — du côté des frontières mexicaines pour surveiller et détruire l’émigration. À remarquer que ces artistes sont pour la plupart des photographes (performatifs), interférant avec Internet et bien sur avec le secours de hackers et/ou de grands développeurs.
Aaron Swartz n’avait sûrement pas suivi par hasard une année durant à
Stanford des cours en sociologie, plutôt que passer un an dans un
champ disciplinaire artistique ; mais déçu il n’y est pas resté
davantage pour des raisons notamment comportementales qu’il a exprimées,
en particulier des protocoles d’hygiène qui conditionnaient des
mouvements et aliénaient l’autonomie des déplacements dans l’université,
qu’il considérait comme délirants, et auxquels il refusait de soumettre
ses gestes et son corps ; d’ailleurs il ne pouvait généralement pas se
soumettre au règlement administratif des comportements. Son champ à lui,
son monde d’observation, le monde de son exploration c’était celui de
la société numérisée et codée dans tous ses états. Et il avait décidé
d’appliquer ce qu’il en avait appris à la société matérielle et
conviviale.
Il s’agit de voir en quoi ni l’effet d’art ni même de la performance technologique ne sont le but recherché dans la création d’Aaron Swartz et de Taryn Simon. Et d’abord, depuis toujours à observer son travail, ni surtout pas dans le travail que nous conférons à l’art dans toute production antérieure des mains ou de la pensée de Aaron Swartz. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’avait pas de goût le concernant. Bien au contraire ; on le voit dans ses vêtements et dans toutes sortes d’autres choses et d’ailleurs autant dans l’élégance du moindre de ses échanges publiés (et le chœur de l’affection pour lui soulevé par sa disparition attestent que ce n’est pas qu’une façade).
Tout cela fait partie de la poïese de Aaron Swartz, son style en toute chose de la vie, même les plus étranges, ses mouvements, ses traces visibles ou audibles, autant que son existence biologique se développant en temps réel sous les yeux de ses partenaires de travail et de vie, si l’on entre un peu dans ce qu’elle convoque d’échanges et d’engagements, et encore l’autodidacte dont la culture est tellement singularisée qu’elle parvient à évoquer autrement des ouvrages communs (points de vue auxquels certains en quête de leur propre miroir ne pourront accorder d’intérêt), avec une énorme partie immergée, non pas obsolète, mais techniquement invisible à nos yeux, qui ne propose même pas un dispositif esthétique parmi ses pairs, mais tout en assumant l’échange entre eux, c’est cela l’alien, ce tout organique duale qui fait que la dimension artistique de Swartz c’est lui-même comme événement vivant, comme révélation du miracle de l’existence biologique et sociale, et finalement comme corps propre de l’art compris ’y mettre un terme en cessant de vivre. Il n’est pas un martyr, il est une victime de l’alterophobie — un autrui qui contient l’autre inexprimable mais partagé, comme un art de vivre plus fortement que la plupart des autres prévus par la loi.
“One of the things that people are paying more attention to… is the way that these sort of neutral tools like Facebook and Google and so on, which claim to present an almost unmediated view of the world, through statistics and algorithms and analyses, in fact are programmed and are programming us. So we wanted to find a way to visualize that, to expose some of the value judgments that get made."
« Une des choses à laquelle les gens accordent le plus d’attention... c’est la façon dont ce genre d’outils neutres tels Facebook et Google et ainsi de suite, qui prétendent présenter une vue du monde presque sans médiation, à travers des statistiques, des algorithmes, et des analyses, en fait sont programmés et qui nous programment. Donc, nous voulions trouver un moyen de visualiser cela, d’exposer quelques-uns des jugements de valeur qui sont faits. » (Artinfo, Remembering Aaron Swartz’s Ethically Engaged Internet Art Collaboration, Ben Davis, le 15 janvier 2013).
En effet, ceux qui cherchent le spectacle d’un objet ou d’une démonstration performative plastique, qui empruntent le cours de ce flux Aaron Swartz surgi partout depuis sa mort largement médiatisée pas seulement sur le web, , ni même figurative, rien même : pas de représentation propre de l’œuvre mais la dynamique qu’elle propose à la vision aléatoire sur le semblable et le différent, et les paramètres communs du semblable. C’est pauvre en surprises, pauvre en intérêt visuel. Ce n’est pas ce qui les préoccupe.
Quelles performances ?
“In the summer of 2008, Schultze told Swartz, also in the Boston area at the time, about the PACER scraping scheme. "He said what Aaron would always say : ’show me the code,’" Schultze told Ars. "So I showed him the code. He said, ’Oh, I don’t really like Perl. I’m not a Perl programmer.’ Then he took my Perl code and made a whole bunch of great improvements.”
« À propos de l’été 2008, Schultze évoque Swartz, également dans la région de Boston à l’époque, sur le script de déchirage de PACER. Il raconte que Aaron disait toujours : « Montre-moi le code, » selon Schulze à Ars Technica. « Alors je lui ai montré le code. Il a dit, « Oh, je n’aime pas vraiment Perl. Je ne suis pas un programmeur du Perl ». Puis il a pris mon code Perl et a fait des tas de grandes améliorations. » (Schultze parlant de Swartz - ars technica).
"Simon, (...) remembers Swartz as being “astounding to watch” when he was coding something, a “wizardly court stenographer.” It took him just 10 minutes, Simon recalled, to create an early prototype of Image Atlas after the hours they spent brainstorming to conceptualize it."
« Simon, (...) se rappelle Swartz « étourdissant à regarder » quand il codait quelque chose, « un sorcier sténographe de la transcription ». Pour créer un prototype primitif de l’Atlas d’images après que nous ayons perdu des heures de brainstorming pour le conceptualiser, ça lui a pris juste dix minutes, se souvient Simon. » (Taryn Simon parlant de Swartz - The NYT, 6th Floor).
C’est l’écriture des raccourcis et la radicalisation du script utiles à sa puissance opérationnelle, qui constituent l’art de Swartz en matière de code. L’écriture du script parfaitement invisible de Swartz. Par conséquent il n’est pas dans la représentation graphique du script ni dans l’esthétique de ses capacités d’abstraction écrites, mais strictement dans la production fonctionnelle ciblée sur un objectif (la programmation de tels algorithmes comprend la désignation de leur cible). L’efficience, l’efficacité. Nous sommes loin de Lev Manovich et de la tentative de réinvestir l’esthétique dans le formalisme technique ou symbolique des banques de données. Swartz ne fait aucune philosophie ni idéologie là-dessus, ni même de l’anti-sublime, c’est juste un champ réel pour lui. Il ne met aucun rapport symbolique dans ses abstractions, mais l’intègre entièrement dans sa propre vie (que par contre il ne considère pas comme un algorithme en soi, biologiquement parlant) :
a : “Genes load the gun, but it takes parenting to pull the trigger !” (making shooting motion)
a [aaron] : Les gènes chargent l’arme à feu, mais il faut un rôle parental pour appuyer sur la gachette ! (faisant le geste de tirer). (extrait du relevé de Quinn Norton à l’article Aaronlulz - Quinn Said).
Swarz : "I contain multiples" — « je contiens des multiples » (même).
Le multiple agrandi d’un individu humain (peu importe par quelles voies, biologique, éducative, cultivée, technique, technologique, sociale, et/ou autre) : ce n’est pas la dissociation schizoïde, tout au contraire, (la société est divisée mais pas lui, et ce n’est pas lui qui le dit, c’est nous qui le constatons à l’observer dans son environnement) ; ce n’est même pas son "existential divide" mais le nôtre, car lui sait parfaitement ce que nous pouvons ressentir ou pensons à la périphérie de ce qu’il fait et de ceux qu’ils rencontre — si la fracture existentielle se réfère au phénomène qu’aucun de nous ne peut savoir avec certitude ce que les autres pensent, ressentent, ou subissent, alors oui : c’est de nous qu’il s’agit face à lui, quant à nous ne contenons pas les multiples en nous.
La productivité, l’activité nomade, ici et partout. Le topos et l’atopos, non pas leur fusion mais l’intégration de leur différence comme énergie, l’énergie partout, la sienne et celle des systèmes qu’il accélère ou agrandit. Le désir incorruptible. Une réalisation poétique, et critique vitale.
Isidore isou :
« On ne comprendra jamais le sens profond de l’économie politique, si on ne saisit pas le but total de l’effort humain, non seulement de la peine effectuée dans le circuit, mais même des énergies dépensées dès la naissance pour évoluer, avant d’atteindre ou de se résigner dans la place acquise du marché. Le but total, représentant le sens profond de notre discipline, est la fin paradisiaque ou la joie intégrale et infinie de l’individu. Justement parce qu’elle n’a jamais saisi ce principe comme explication profonde de l’univers des échanges, et justement parce qu’elle s’est contentée des “plaisirs”, “récompenses” ou “goûts” résultant de la division du travail, de ses habitudes internes et de ses substitutions limitées, notre domaine n’a rien compris aux termes psychologiques qu’il employait et il n’a jamais pu embrasser la totalité des perceptions, associations et souhaits humains. Afin de définir ce besoin total et sa fin, qui est le maximum de plaisirs, j’aurais pu utiliser plusieurs noms comme aspiration, souhait, idéal, désir ; mais, étant donné que chacune de ces expressions peut se réduire à des recherches de biens fragmentaires et insuffisants de l’échange, j’ai pensé qu’il faut doter ces notions d’une majuscule, afin de faire saisir ce qu’elles ont de plus grand que le quotidien, de la généralité qu’elles embrassent, en les reliant, d’avance, explicitement, à la Joie intégrale et infinie, corporelle et spirituelle, au Paradis cosmique, où chacun de nous deviendra un Protée de bonheur immortel. » (extrait par Jean-Pierre Gillard et Jim Palette de L’économie nucléaire, 1. Le soulèvement de la jeunesse, Le Désir paradisiaque et l’externité, à propos du manifeste de la jeunesse de Gaza, La RdR)
Si Swartz s’attache à la typographie sur le web c’est justement toute la différence entre les caractères du code et ceux de l’édition numérique plagiant des caractères d’imprimerie, comme il est un grand lecteur de livres. Mais pour autant qu’il l’évoque cela n’a pas retenu son intérêt au point qu’il ait cherché à créer des polices de caractère pour internet. C’est donc une donnée repérable de l’univers naturaliste et/ou analogique de la visibilité en ligne, synchrone avec l’apparence visuelle des choses de la vie (éventuellement tactiles), appréciée dans leurs différences perceptibles par rapport à l’abstraction des tables de caractère ASCII de la programmation, qui ne contiennent aucune information de mise en forme ni de police — devant être strictement invariantes pour informer le code et le partager :
a : “Fonts are about the human condition.”
(...)
a [aaron] : « Les polices de caractère concernent la condition humaine »
a : “I think a lot of what I liked about it was sexy shots of Helvetica.”
(...)
a : « Je pense beaucoup à ce qui m’a plu dans le fait que c’était des clichés sexy d’Helvetica. »
(...)
a : “Your shirt is in italic, mine’s not.” (We have the same shirt)
q : “No, that’s just my breasts.”
a : (investigates)
a : “Your breasts make a really nice italic.”
(...)
a : « ton maillot est en italique, le mien non. »
(nous avons le même maillot)
q [quinn] : « Non, ce sont juste mes seins. »
a : (il examine)
a : « tes seins font une italique vraiment jolie. » (extraits du relevé de Quinn Norton à l’article Aaronlulz, Quinn Said)
Mais Swartz avait vieilli et au bout du compte il aimait beaucoup plus largement le dispositif italique et droit avec patin de la vie au-delà de la typographie. Il avait la passion d’exister, d’inventer, de comprendre, de partager, et il aimait vivre, lire, parler, bouger et peut-être même marcher. Sans doute en compagnie de ses deux partenaires de vie successives et ses amis, mais aussi il avait commencé à agir sur le tas dans la rue citoyenne et dans les institutions, et après avoir élargi ses rencontres aux écrivains, il avait élargi ses rencontres aux artistes et aux représentants et sénateurs qui l’avaient apprécié. Plusieurs choix sociaux et professionnels s’ouvraient à lui, et s’il fut dépressif peu avant sa mort ce n’était pas qu’il allât mourir par dégoût, mais qu’il fût désespéré de devoir quitter la vie.
a : (Holding a ticking small clock) “Can I take the batteries out of this thing ? It’s like a constant reminder of my impending mortality.”
a : « (Tenant une petite horloge) Puis-je retirer les batteries de cette chose ? C’est comme un rappel constant de ma mortalité imminente. » (extrait du relevé de Quinn Norton à l’article Aaronlulz, Quinn Said).
“Please don’t pathologize this story.” (...)
« S’il vous plait ne médicalisez pas cette histoire. » (Lawrence Lessig, Prosecutor as bully, Lessig Blog, v2.
Anti-conformiste de l’éducation comme du communautarisme social Aaron Swartz situe la fragmentation sociale depuis la conquête ethnique du Mouvement des droits civiques jusqu’à la conquête des genres et de la communauté Gay : “(...) I hook up with people. I enjoy it. Sometimes they’re men, sometimes they’re women. I don’t see why it needs to be any more complicated than that.”
« (...) Je me branche avec des gens. Parfois ce sont des hommes, parfois ce sont des femmes, je ne vois pas pourquoi ça devrait être plus compliqué que ça. » (Why I am not Gay, Raw Thought).
“(...) And who lost, out of that ? Well, Alan Turing lost. But so
did all of we. We lost as well. All of us who would have benefitted from
that first, and second, and the third Nobel Prizes that Alan Turing had
in him. And that Aaron Swartz had in him. (...)”
« (...) Et en
dehors de ça qui a perdu ? Bon, Alan Turing a perdu. Mais nous tous, de
la même façon. Nous avons perdu aussi. Nous tous qui aurions profité de
ce premier de ce second et de ce troisième Nobel qu’Alan Turing portait
en lui [2]. Et c’est ce qu’Aaron Swartz tenait en lui. (...) » (Éloge funèbre par Alan Grayson à Washington D.C., Reader supported news).
Cet éloge par Grayson, le 4 février, de Swartz, qui était interne de
son bureau au Congrès, paraît avoir inspiré une publication de Rhizome
un mois après :
“This is the first post in a series on the
queer history of computing, as traced through the lives of five
foundational figures. It is both an attempt to make visible those parts
of a history that are often neglected, erased, or forgotten, and an
effort to question the assumption that the technical and the sexual are
so easily divided.”
« Ceci est le premier envoi d’une série sur l’histoire Queer de l’informatique, à travers les vies retracées de cinq personnalités fondatrices. C’est à la fois une tentative de rendre visibles les parties de l’histoire souvent négligées, effacées ou oubliées, et un effort pour remettre en question l’hypothèse selon laquelle la technique et la sexualité seraient si facilement divisées. » (présentation de A Queer history of computing de Jacob Gaboury, dans le site éditorial rhizome.org).
Le hacking comme beauté, comme énergie, comme maîtrise et comme échange social et juridique, comme outil révolutionnaire.
“Aaron was a hacker. He hacked to promote innovation through
openness. Where Aaron saw injustice, he hacked for its remedy. Aaron
Swartz hacked Washington. A poorly written law called him a criminal.
Common sense and conscience knows better.
For me, Aaron, like Henry, is now on the top of a very tall mountain.”
« Aaron était un hackeur. Il a entaillé pour promouvoir l’innovation
grâce à l’ouverture. Lorsque Aaron a vu injustice, il a taillé pour y
remédier. Aaron Swartz a entaillé Washington. Une loi mal écrite l’a
traité de criminel. Le bon sens et la conscience sont meilleurs juges.
Pour moi, Aaron, comme Henry [3] est maintenant au sommet d’une très haute montagne. » (Éloge funèbre par Ron Ryden à Washington D.C., Réflexions destinées à la cérémonie commémorative pour Aaron Swartz, traduit par Régis Poulet, La RdR).
“ License Haiku
Update : More licenses at QuickTopic, raph’s weblog.
I think that people really use software licenses to express intentions, and don’t really read the details of the licenses. So I think that licenses should be made as simple as possible, so that they don’t disagree with intentions… thus, haiku licensing :
PD : do what you feel like / since the work is abandoned / the law doesn’t care
MIT : take my code with you / and do whatever you want / but please don’t blame me
LGPL : you can copy this / but make modified versions / free in source code form
MPL : like LGPL / except netscape is allowed / to change the license
GPL : if you use this code / you and your children’s children / must make your source free
RIAA : if you touch this file / my lawyers will come kill you / so kindly refrain
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