Cher Bastien, je trouve un poil indÃcent qu'un membre de la majorità de ceux qui ne donnent rien à la liste juge non pas le contenu mais la forme selon des normes ceux qui donnent quelque chose. Les leÃons de communication de ceux qui s'expriment au nom de personne lais qui n'ont pas lu eux-mÃmes, sont trÃs intÃressantes, selon les rÃgles anglo-saxonnes, mais là tu en demandes plus que la liste nettime anglophone, oà souvent sont publiÃs carrÃment des essais.
Un manifeste peut Ãtre un essai. Au cas oà tu ne le saurais pas. Il peut jouer du manifeste en Ãtant autre chose : un essai.
En outre je trouve ta remarque en outre d'Ãtre abusivement avancÃe au nom de tout le monde car il ne s'agit que de ce que tu penses seul, Ã la limite humiliante -- et donc non conviviale. On peut se disputer Ãprement sans disqualifier autrui. Je connais, je l'ai fait. Contredire Ãprement quelqu'un c'est prendre des risques dans le dÃbat : celui de perdre ou de dÃpasser dÃlibÃrÃment les limites. Ã tu ne prends aucun risque. C'est pervers.
Si tu connais la dÃfinition franÃaise de l'essai tu ne devrais pas te laisser surprendre par le texte d'Auber mÃme si sa lecture te paraÃt difficile (encore que, il soit simple, mais simplement raconte des choses inhabituelles alors forcÃment du coup un franÃais trouve cela difficile à comprendre puisqu'en France on est conditionnÃs par notre seul environnement, tout de mÃme limità : juger et comprendre les nuances sÃmiotiques mais pas de contenu pour choisir entre Sarkozy Le Pen et Hollande.
ÂParce qu'en plus Auber est un type qui a publià dans La Revue d'esthÃtique, comme d'autres dans des revues pointues en philo ou en sciences publient sur leurs essais ou faux manifestes (ce n'est pas un jugement quand je dis faux, puisque le manifeste hacker de Mckenzie Wark en rÃalità n'en est qu'un faux puisqu'il ne conclut pas sur l'ordre de ce qu'il faut faire... seulement sur l'ordre de ce qui a Ãtà fait. C'est mÃme tout son intÃrÃt.
La rÃduction considÃrable du champ de lecture de ceux qui ne lisent presque plus n'est pas dà à la singularità de l'_expression_ de ceux qui proposent de lire ce qu'ils font. Les raisons sont toute autre. Les gens liront quand ils auront le temps : Ãa par contre, oui, parce que depuis le web 2 le web est devenu chronophage (notamment à cause des rÃseaux sociaux, des protocoles des services et factures dÃmatÃrialisÃs, et de la plupart de la Presse devenue numÃrique et interactive). Ce ne sont pas des espaces numÃriques de rÃflexion; mais d'_expression_. Tou au contraire des liste libres qui offrentt des propositions -- en principe.
C'est pourquoi ta proposition de s'exprimer selon ces normes sur une liste libre me paraÃt au contraire contre-productive dans la mesure oà elle rendrait inutile la diffÃrence du genre de contribution des listes libres affiliÃes Ã
nettime.org, dans le flux.
Qu'Auber ne se laisse pas impressionner.
J'ai fait de la linguistique avec Gross et Ruwet, C'Ãtait tout sauf de la sÃmiotique, mais bien de la linguistique structurale. Je connais des sÃmioticiens brillants de l'Ãcole de Limoges et de l'Ãcole de Bologne, qui ont Ãtà publiÃs par exemple dans criticalsecret, et qui travaillent avec toutes sortes de personnes et entreprises publiques et privÃes, et qui jamais n'auraient blÃmà la diffÃrence personnelle d'un tel texte.
"Par contre, publier des repÃres pour une Ãthique de la participation
aux rÃseaux, Ãa c'est intÃressant. à condition que ce soit simple,
comprÃhensible et utile"
Utile c'est quoi ? Si tu savais que cela exclut la part maudite -- et donc le don ou le contredon --Â tu dirais quoi ?
Dans la
Dans un socviÃtà intÃgralement utilitaire que