Louise Desrenards on Sun, 25 Jul 2004 17:39:16 +0200 (CEST)


[Date Prev] [Date Next] [Thread Prev] [Thread Next] [Date Index] [Thread Index]

[nettime-fr] "OK/ BATTISTI : ne désemparons pas pendant l'été !"


         L'Italie n'a pas réglé le cas du Duce Mussolini toujours en entête
des documents de justice qu'elle présente sans problème devant une cour
française ou européenne dans l'Europe en 2004 : qu'en deviendra la France ?


-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-

        Dans amnistia.net : remarquable réquisition historique en résumés
clairs des instants politiques décisifs du dossier de la demande
d'extradition des réfugiés italiens ; de quoi en apprendre de belles encore
(on en découvre tous les jours) si l'on remonte aux sources des dates où le
dossier aurait été l'objet de manipulations directes par l'Italie auprès de
la chancellerie en France, au moment où à la tournante ce pays dont le
gouvernement actuel est nourri de la présence fasciste allait être puis fut
au pouvoir de la direction européenne - puis juste après.

Comment cette ingérence, à l'instar de rencontres européennes en 2002
cadrées par l'anniversaire du 11 septembre 2001, au nom desquelles
l'Italie profitant des congés de l'été à l'insu du pouvoir
français se serait autorisé l'abus de pénétrer directement dans
l'administration du Parquet de Paris, aurait-elle pu-elle devenir ensuite
l'objet privilégié du gouvernement de Jacques Chirac ainsi violé ?

(Pour être édifié ou rester sans réponse mais accroissant le doute sur
l'intégrité du dispositif de l'extradition des Italiens, il convient de
consulter tous les liens des articles mentionnés sur la page).

http://www.amnistia.net/news/articles/extrad/extrad7.htm


-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-

        A la demande du Soutien et de tous citoyens solidaires de cette
cause qui concerne l'indivisibilité républicaine, jusque dans la séparation
des pouvoirs en France (chaque pouvoir autonome représente pour sa part le
pacte tout entier de la liberté de la fraternité et de la solidarité en ces
trois principes de la république une et indivisible, en quoi la séparation
des pouvoirs garantit un dispositif critique relatif sans menacer
l'intégrité de la république), merci de hanter d'un remord vivant durant
tout l'été les forums de la grande Presse sans oublier ceux des grands
collaborateurs qui agissent au premier rang les désinformations sur ces
événements, tel le nouveau pouvoir de Télérama...

En territoire ennemi, prenez des pseudos (ne cédez pas à la paresse de vous
y livrer) !

Nous sommes concernés par la menace manifeste contre la souveraineté
populaire qui unit symboliquement notre peuple dans le respect de sa
diversité et de sa liberté politique ; les lois répressives et de contrôle
qui actuellement prétendent régenter et atteindre tous les champs de nos
activités et de notre vie quotidienne sont célébrées dans le rituel des
extraditions qui symboliquement les représente toutes.

Souvenez vous de la fin sinistre de l'affaire Sofri en 2003 (est-ce à jamais ?),
ex leader de Lotta Continua et de ses camarades, Ovidio Bompressi
(dont la peine est supendue pour raison de santé) et Giorgio Pietrostefani
(disparu de la circulation : mort ou réfugié en clandestinité) à propos
du meurtre du commissaire Calabresi accusé d'avoir défenestré l'anarchiste
Pinelli après l'attentat de la Banque de l'agriculture à Milan, en 1969.
La police après avoir disposé des pièces à conviction qui n'accusaient pas
Sofri les fit disparaître de la procédure avant l'échéance de ses recours.
Ne croyez pas davantage à l'assurance de la neutralité  judiciaire de la Cour
Européenne ds droits de l'homme qui ne s'en remettant qu'à l'observation
juridique des dossiers, alors qu'elle était saisie par les défenseurs de Sofri,
se contenta d'un regard technique confirmant dans une fugue magistrale la
bonne règle juridique de la décision italienne...

http://www.echr.coe.int/Fr/Press/2003/juin/D%C3%A9cisionSofrietautres.htm

Cette procédure a servi de de modèle aux juges français qui, au mois de
juin, dans le jugement strictement technique de la conception de la
séparation des pouvoirs par lequel ils firent exploser le dossier de la
défense de Battisti contre le pacte civique français (chaque pouvoir séparé
représentant intégralement l'unité républicaine indivisiblement des ses trois
principes de liberté, d'égalité, de fraternité), sous la pression de
la Chancellerie et du Parquet, ont abdiqué sur leur statut symbolique en
outrepassant celui du dossier de la défense. C'est donc, de plus, un abus
grave de la fonction sociale des avocats par les juges : l'accès de la
limite antirépublicaine.


        Contre l'effusion de l'Europe qui ferme les yeux sur le passage à
l'acte des coups de force, sous le masque du bien et du mal et de l'ordre
technique et technocratique contre des peuples libres, nous sommes conviés à
réagir en un choeur bruyant de notre protestation dans tous les médias.

La république année 0 du troisième millénaire commencerait donc, simplement,
ici.

        NE PAS DESEMPARER PENDANT L'ETE CONCERNANT BATTISTI


-->>> Toujours signer en ligne l'appel de la Ligue des Droits de L'homme :

-->>>
http://www.ldh-france.org/agir_manifestations2.cfm?idmanif=124


-->>> Toujours envoyer un courrier postal précis sur les principes mais
poli, serait-il protestataire ou poserait-il des questions, au Président
Chirac ; ceci, sans affecter la notoriété de son image présidentielle et
quoique l'on puisse en penser :  dégrader la représentation suprême de
l'Etat ne permet pas de requérir la cohérence constitutionnelle nécessaire à
la puissance de sa réponse ; si le Président peut répondre du pacte devant
le peuple c'est qu'il est représentatif du pouvoir élu et par définition, il
convient aussi de rester logique au-delà de l'opinion pour vaincre.

Si vous êtes contre le système électoral, c'est votre droit mais alors,
merci de vous abstenir d'y faire référence si vous comptez néanmoins écrire
au Président sur la cause qui nous anime à l'instant même (ceci dit sans
exclusive de la liberté de penser mais qui demande une modération d'agir).

N'oubliez pas de mettre la mention en titre :
" LETTRE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE "

Pas d'affranchissement pour l'Elysée, l'envoi postal est gratuit.


L'adresse pour une lettre postale :

        Monsieur le Président de la République
        Palais de l'Elysée
        55, rue du faubourg Saint-Honoré
        75008  Paris


L'adresse pour une lettre en ligne :

http://www.elysee.fr/ecrire/mail.htm



-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-|-
Toute information et analyses actualisés
http://www.vialibre5.com


Louise D.