nathalie magnan on Sun, 27 Mar 2005 18:01:49 +0200 (CEST)


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Re: [nettime-fr] Re: [mediactivis m_l] Hacktivisme, 25 mars à 20 h


1 réponse au message initial quelque peu enflamé, et donc pour préciser :

Les hackers ne sont pas des pirates, mais des virtuoses.
>Olivier Blondeau wrote:
>Parce que les "pirates" ne sont pas des "virtuoses" ???

le texte repris par OB est un communiqué , il 
fallait comprendre pirate dans le sens mediatique 
du terme, cad négatif.  Dans ce contexte, il faut 
bien sur distinguer hacker et craker, voir
"la ligue anti-diffamation des hackers"  dans 
connexions, art réseaux media. annick 
bureaud/nathalie magnan. ensb-a.2002. ou en ligne 
en anglais voir les termes hacker et craker dans 
la RFC de 1983, par example ici : 
http://burks.bton.ac.uk/burks/internet/rfcs/rfcs/83/rfc1983.htm

2 à y
>Olivier Blondeau wrote:
>>nathalie magnan a écrit :
>
>>>Du hack au logiciel libre,aux contenus libres à la hack attitude dans l'art
>>>contemporain, les parcours sont multiples : 
>>>Floodnet, etoys, Female extention, Cornelia 
>>>Sollfrank, 010101010100101001/1.org, Critical 
>>>art ensemble, Rtmark pour ne citer que 
>>>quelques exemples.
>
>En regardant ces images,
>http://ubermorgen.com/exhibitions/foriginals/LENTOS_JUST_DO_IT_2005/images/index.html
>je pense au formalisme des installations 
>plastiques, né au debut du 20eme siecle et 
>désormais convenu. Si on met en perspective ce 
>formalisme avec la notion apparement revendiquée 
>de 'démarche subsersive', il y a comme un 
>antagonisme qui apparait dans la démarche elle 
>même: la subversion par les artistes des signes 
>produits par des multinationales ou institutions 
>mondiales s'oppose aux formalismes plastiques 
>adoptés qui permettent au signes produits par 
>ces artistes de s'intégrer eux-même dans 
>l'institution artistique sans aucunement 
>subvertir les codes de celle-ci. Ces artistes ne 
>fournissent pas d'alternatives ni ne dérivent le 
>sens de ce qu'ils critiquent, ils en montrent 
>une vision inversée, en négatif, dans un cadre 
>commun aux entités dont ils font la critique.

l'example est quelque peu reducteur de la 
multiplicité des démarches en général et 
dutravail d'Ubermorgen en particulier.   Le 
travail vers lequel tu pointe, pourrait 
éventuellement bien servir ton argument, 
l'intentions ici est "d'infiltrer le marché de 
l'art", entre infiltration-la vente et se vendre, 
même avec un grand cynisme, la frontiére est 
ténue, encore que ....  Mais dirai tu la même 
chose de leur travaux sur vote auction ?.

L'équilibre n'est pas toujours atteind, la boucle 
ne se ferme pas nécéssairement.
Les floodnet de Riccardo Dominguez / Electronic 
Disturbance Theater, contre le gouvernement 
zappatiste, un des premiers geste hacktiviste 
dont l'intention était aussi "artistique", a été 
un geste largement dénoncé a l'époque comme un 
"mauvais" hack, donc aussi politiquement plutot 
dangereux et pas très interessant du point de vue 
de l'art.
Mais live and learn, peu de temps après Dominguez 
se faire virer de l'action autour de etoy, et là 
le geste est plus subtil et efficasse.

>
>>Manifestement la reconfiguration ... de la 
>>Consécration Culturelle à en croire ce message.
>
>oui,

c'est trop réducteur d'avancer ainsi, me semble t'il.
sur Dominguez peut être, après il faut avancer cas par cas.


>et comme vu ci-dessus,

c'est à débatre et certainement pas sur toutes ces démarches.
Critical Art Ensemble est au bord de prendre 20 ans de prison,
je ne suis pas sure que leurs travaux soit simplement
"une extension dans la continuité nécessaire des flux."

a+
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