Louise Desrenards on Thu, 1 Jun 2006 00:42:47 +0200 (CEST)


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[nettime-fr] Oh! L' Italie !


Wouah !!!!!  Mieux que le foot...

(Et qui a parlé de supprimer l'amnistie en France ? François Hollande, c'est
ça !!!??? Non mais il est fou, un danger public cet homme...

Alors qu'on demande la libération pour Action directe !)



L'express
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=21043&2008

mercredi 31 mai 2006, mis à jour à 20:03
Le président italien gracie un condamné des "années de plomb"

Reuters

A la demande du nouveau gouvernement de centre-gauche, le président italien
Giorgio Napolitano a gracié mercredi un militant d'extrême gauche qui
purgeait une peine de 22 ans de prison pour le meurtre d'un commissaire de
police en 1972.

"Le président de la République a signé le décret accordant la grâce à Ovidio
Bompressi", a annoncé la présidence dans un communiqué.
Le ministre de la Justice, Clemente Mastella, a annoncé qu'il demanderait
également la grâce pour le théoricien d'extrême gauche Adriano Sofri,
également condamné à 22 ans de prison en 1997 dans la même affaire.
Ancien chef de file de l'ancien groupe révolutionnaire "Lotta continua",
Sofri est à 63 ans l'un des prisonniers les plus célèbres de la péninsule
italienne. Il a été placé en liberté provisoire en novembre dernier en
raison de graves problèmes de santé.
La décision de Mastella a provoqué un tollé à droite. Défait lors des
élections du mois dernier, le gouvernement de Silvio Berlusconi avait
toujours exclu la clémence concernant Sofri et Bompressi.
Le meurtre du commissaire Luigi Calabresi a beau avoir plus de 30 ans, il
reste très présent dans la mémoire collective italienne. La poste italienne
a publié l'an passé de nouveaux timbres à l'effigie du commissaire qui avait
été abattu en quittant son domicile milanais.
Calabresi était une figure honnie de l'extrême gauche italienne, laquelle
lui attribuait la responsabilité de la mort en garde à vue d'un anarchiste
interrogé pour un attentat qui avait fait 16 morts, trois ans auparavant à
Milan.
Sofri, Bompressi et Giorgio Pietrostefani, troisième personne condamnée pour
ce meurtre, n'avaient été inquiétés qu'à partir de 1988, après les aveux
d'un de leurs complices, Leonardo Marino.
La signature du décret de grâce de Bompressi par Napolitano était une
formalité. Aujourd'hui membre des démocrates de gauche, le chef de l'Etat
est un ancien cadre du Parti communiste italien.
L'initiative du gouvernement italien pourrait remettre sur le devant de la
scène le cas de Cesare Battisti, ancien activiste réfugié en France et entré
dans la clandestinité en août 2004 afin d'échapper à son extradition vers
l'Italie.
Il a été condamné par contumace dans son pays à la prison à perpétuité pour
avoir commis deux meurtres et pour sa complicité dans deux autres
assassinats, en 1978 et 1979, quand il était membre présumé des "Prolétaires
armés pour le communisme". /JCL

Courage, espoir dans la plasticité du temps...
Pourvu que ça se poursuive..
Il faut aussi parler de Persichetti... 



 
 
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