Regina Célia Pinto on Sat, 22 Feb 2003 18:46:04 +0100 (CET)


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[nettime-lat] Libération - L'autre «Frenchtouch» brille sur le Net


Alô amigos latinos,

Saiu hoje (online e impresso) no Libération (Paris- França), o artigo de
Annick Rivoire sobre Paris Connection ( o projeto que ajudei a produzir:
http://arteonline.arq.br) .

E não se olvidem:

CHATEO EN LINEA: 23-02-2003

Existirá un chateo en línea entre los artistas, productores, red de
producción, prensa y cualquier persona que quiera participar.

Se podrá acceder al chateo cliqueando sobre el título Discusión>Chateo del
menú de cualquiera de los cuatro sitios a las:

13:00:00 Domingo 23 de febrero de 2003 hora de Estados Unidos/Este
15:00:00 Domingo 23 de febrero de 2003 hora de Buenos Aires
19:00:00 Domingo 23 de febrero de 2003 hora de Europa/París

Véase http://www.timeconverter.com/cgi-bin/tzc.tzc para calcular la hora en
su localidad.


Regina


L'autre «French touch» brille sur le Net
Art digital. Un site consacre six artistes français virtuoses du multimédia.

Art digital. Un site consacre six artistes français virtuoses du multimédia.
L'autre «French touch» brille sur le Net


Par Annick RIVOIRE

samedi 22 février 2003




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«Paris Connection, est un site qui rend hommage au génie français.» Le
Canadien Jim Andrews  Paris Connection
A Rio (arteonline.arq.br/Paris),
à Toronto (www.coriolisweb .org/Paris),à New York
(turbulence.org/Works/Paris),
et à Berlin (www.dichtung-digital
.org/2003/parisconnection.htm).


«Quelque chose de merveilleux est en train de se passer à Paris.» Jim
Andrews, artiste canadien versé dans les nouveaux médias, a l'enthousiasme
créatif. De ses pérégrinations sur le Web, il a conclu que l'épicentre de la
planète Net-art était désormais français, et s'est lancé pour le prouver
dans un projet atypique et mondial comme seul l'Internet sait en produire.
Depuis deux jours sur le Net, la «Paris Connection» consacre six artistes
français virtuoses du multimédia, tous amis, travaillant ensemble ou
séparément, constituant un réseau dans le réseau (1). Jean-Jacques Birgé,
Frédéric Durieu, Antoine Schmitt, Nicolas Clauss, Servovalve et Jean-Luc
Lamarque voient ainsi leur travail reconnu et valorisé par quelques
structures parmi les plus éminentes de la nébuleuse digitale, le site
Turbulence à New York, Arteonline à Rio (le site du «musée de l'essentiel et
du au-delà de ça»), Dichtung Digital à Berlin, revue culturelle online, et
Coriolisweb, site-galerie du Centre de communications créatives à Toronto.
L'objet final, mélange d'interviews, d'exégèses érudites, de pièces
numériques, accessible d'un clic et enrichi d'une documentation et d'une
mise en page des plus soignées, est traduit en quatre langues (anglais,
français, portugais et espagnol), présenté en quatre versions depuis Rio,
Toronto, New York et Berlin.
Originalité. Né de l'enthousiasme de Jim Andrews, ce projet collaboratif
(l'équipe éditoriale compte une quinzaine de personnes) comble un vide
absolu: aucune galerie, publication ou musée n'avait jusque-là pointé du
doigt la «french touch» en matière de création numérique en France. A
mi-chemin de l'exposition, de la critique et du webdesign, Paris Connection
rend hommage au «génie français» qui a su développer un «art plus sensuel
que les prémices du Net-art, mais aussi une création qui synthétise art,
programmation, médias et communications interactives», dit Jim Andrews.
Difficile de faire le lien entre leurs créations, sauf à s'accorder sur leur
absolue originalité dans un paysage digital partagé entre «Flasheurs» (les
courts très graphiques conçus avec ce logiciel devenu culte) et Net-art de
la première heure (les hacktivistes d'Europe de l'Est). Si unité il y a,
elle n'est pas esthétique, l'univers sombre de Ser vovalve étant à l'opposé
des facéties d'un Durieu, la palette ocre d'un Nicolas Clauss n'a pas grand
chose en commun avec les compositions génératives d'An-toine Schmitt.
Servovalve impose un graphisme musical minimaliste, Frédéric Durieu détourne
les ima ges les plus banales, girafes dégingandées que l'internaute
s'appliquera à faire voler ou sauter (Libération du 30/08/2002), Nicolas
Clauss laisse deviner ses obsessions picturales dans ses saynètes animées où
le clic déclenche une danse, agrandit une fenêtre, fait exploser des fleurs
(Libération du 19/10/2001). Jean-Luc La mar que a mis au point l'un des
programmes les plus réjouissants et participatifs du réseau, le Piano
graphique, instrument interactif qui permet de «jouer» des touches pour
déclencher sons et images. Quant à Jean-Jacques Birgé, touche-à-tout de
génie, il a participé à l'écriture de quelques-unes des plus belles pages
multimédias, d'abord sur CD-Rom avec Alphabet, le Théâtre de minuit ou
encore Machiavel, écrit avec Antoine Schmitt, un titre qui préfigurait
certains des meilleurs logiciels de musique graphique.
Hot. Pour Jim Andrews, «la cohérence d'ensemble, fascinante, a beaucoup à
voir avec l'influence de Jean-Jacques Birgé». Plus âgé et expérimenté, formé
aux techniques du cinéma puis de la composition, Jean-Jacques Birgé est
aussi le seul à avoir travaillé avec tous les autres. C'est dans sa
maison-studio à Bagnolet, aux portes de Paris, que les uns et les autres se
retrouvent. «Paris Con nection de Jim s'inspire du Groupe des Six
surréalistes réunis autour de Cocteau pour les Mariés de la tour Eiffel»
(2), répond en souriant Jean-Jacques Birgé. Pour Jim Andrews, «Servovalve,
Lamar que et Birgé sont à la pointe du webdesign sonore, de la musique
visuelle et du son interactif. Durieu et Schmitt sont à la pointe de la
programmation multimédia. Et Nicolas travaille à l'intersection du cinéma
expérimental, de la peinture et de l'interactivité». Et d'ajouter: «These
guys are hot.» On ose espérer que leur tout nouveau prestige international
rejaillira sur d'autres artistes engagés en France dans la construction de
ces nouvelles formes d'art où tous les sens du spectateur sont sollicités.
(1) Une discussion en ligne avec les artistes et les auteurs du site a lieu
dimanche à 19h (heure de Paris).
(2) Cocteau était le porte-parole du «groupe des six», réunion amicale de
jeunes compositeurs, Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius
Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre, qui n'ont composé qu'une
oeuvre collective, les Mariés de la tour Eiffel, en 1921, sur un texte de
Jean Cocteau.








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