Fred Forest on Wed, 12 Nov 2003 08:40:42 +0100 (CET) |
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RE : [nettime-fr] humeur d'un jour, humeur de toujours en attendant le déluge ! |
Merci de me répondre aussi rapidement par une proposition objective, c'est d'accord pour le lien sur ton site. Quand à une grève générale personnellement je n'ai pas peur du ridicule je suis belge d'origine, quand à d'autres j'en suis moins sûr.
Je me suis inscrit au CIPAC mais je ne suis pas sûr d'ouvrir ma gueule, j'ai pas envie de retomber malade.
Qu'est-ce qui est plus dure de la fermer ou de l'ouvrir ?
Franchement je ne sais plus.
à bientôt
Olivier
le 9/11/03 18:53, Fred Forest à forest@unice.fr a écrit :
ENFIN, LA GREVE GENERALE EST DECLAREE !
Salut Olivier,
La grève générale commence donc aujourd'hui ! Je trouve ton message relevé sur nettime ce jour particulièrement pertinent. Et ton initiative exemplaire . Merci de nous indiquer ainsi la voie à suivre.Nous autorises-tu à le publier sur notre site du GIGA ?
http://impertinent.info/giga
Par ailleurs, cette idée de la grève des artistes est une idée dont je rêve depuis toujours. Ne peut-on pas mettre ensemble sur pied un comité d'organisation au départ, par exemple, de cinq artistes plasticiens (de generations et de bords differents) pour le lancement d'une grève générale de la production des artistes plasticiens (?) Mesure hautement symbolique et perturbante pour les tenants du système. Ensuite, bien sûr, cela fera boule de neige. Je demanderai à Marc Voinchet de France Culture (Tout arrive, même une grève générale des artistes plasticiens....) de nous inviter à son micro (je le connais bien), pour asssurer l'information sur notre projet inédit en matière d'initiative sociale et culturelle. Je pense en effet que ce type d'information relève de la vocation même de cette émission.Et ce n'est certainement pas Laure Adler qui pourra nous démentir (?) Pour la suite, et décliner le thème en long et en large, aucun problème pour des artistes, fussent-ils plasticiens, s'ils ont un peu d'imagination, et quelque chose dans le ventre, pour ne pas dire ailleurs... Il ne nous restera plus qu'à faire une annonce officielle de la greve generale lors de l'ouverture officielle du CIPAC et ce sera gagné. Qu'en penses-tu ?
Salut à toi
Fred
www.webnetmuseum.org
www.fredforest.or
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Résumé de 4 jours de Fédération des Réseaux d'Associations d'Artistes Plasticiens à La Villette
Donner la parole, peut-on véritablement la donner lorsqu'il faudrait la prendre ?
Comment avoir une parole lorsque celle-ci est niée par les tenants de la culture.
Il est étonnant de voir le micro entre les mains de critiques d'art tous masculins pour qui tout va bien, du côté de la presse comme du côté de l'institution, dépourvus de sens critique ils se défendent surtout de faire la promotion des artistes.
(ben voyons on se demandait justement à quoi ils servent, à rien !)
Certes nous sommes donc d'accord ils n'ont leur place nul part et sont là eux aussi pour parler à la place des artistes et se prendre pour les véritables auteurs.
Le mensonge en guise de parole, le flot fait taire les paroles des artistes à tout jamais dans un silence prophétique.
Il est étonnant de voir des paroles sincères et simples généralement uniques face à une assemblée de pratiquants du micro et des mots. La fracture est telle que l'on entend les bavards dont les mots ont perdus leurs sens mais qui pratiquent l'endormissement et la manipulation des informations.
Ce n'est que face à 400 artistes qui posent des questions simples que l'on voit les manipulateurs pris à leur propre piège et autistes aux questions posées qu'ils n'entendent tout simplement pas, car c'est leur place qui est illégitime.
Ils n'entendent même pas les questions posées car elles sont déjà déformées quand ils croient y répondre.
C'est ahurissant de vérité pour qui accepte de voir.
Je demande la disparition pure et simple de ces personnages de la culture qui s'arrogent le droit de parler aux noms des plasticiens.
A peine une parole d'artiste est formulée qu'elle glisse sur leur cerveaux rongés par le pouvoir et la manipulation.
De quelle droit créent-ils une collection avec l'argent de l'état sans tenir compte de la vie de tous les artistes. Il sont là non élus à décider de ce qui doit être comme une multinationale de l'agroalimentaire déciderait des paysans.
Je ne vois pas d'autres solutions que la suppression pure et simple de tous ces a-fonctionnaires ou néo-parasites de la culture que tant qu'ils ne sont pas mis au RMI ne sauront pas ce que c'est qu'un artiste mis hors du contexte de l'art contemporain tel qu'ils aiment à nous définir.
A leur politique culturel puissions-nous leur rendre la pareille.
Les mettre hors d'état de nuire c'est les rendre aussi impuissant qu'ils nous ont rendu et c'est rendre la liberté aux artistes.
Un certain directeur de FRAC nous persuade qu'il faut absolument augmenter le budget de la culture car sans lui et ce système les artistes seront sous le joug du libéralisme. Ah
Encore un qui a peur de perdre son pouvoir et sa place et nous devrions cautionner ça.
pour ceux qui aiment la politique de la table rase en matière culturelle, ils risquent d'en avoir pour leur argent, car la vengeance sociale par principe est sans appel.
En attendant une solution qui ne viendra pas je suis en grève de l'art
Olivier de SCHRYNMAKERS
http://art-contre-culture.com
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/arimbaud.html
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/direct3.html
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/page166pierresviolettes.html
écrit en 1992 au retour de New-York
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/txtpoemepolitique.html
Résumé de 4 jours de Fédération des Réseaux d'Associations d'Artistes Plasticiens
Donner la parole, peut-on véritablement la donner lorsqu'il faudrait la prendre ?
Comment avoir une parole lorsque celle-ci est niée par les tenants de la culture.
Il est étonnant de voir le micro entre les mains de critiques d'art tous masculin pour qui tout va bien, du côté de la presse comme du côté de l'institution, dépourvus de sens critique ils se défendent surtout de faire la promotion des artistes.
(ben voyons on se demandait justement à quoi ils servent, à rien !)
Certes nous sommes donc d'accord ils n'ont leur place nul part et sont là eux aussi pour parler à la place des artistes et se prendre pour les véritables auteurs.
Le mensonge en guise de parole, le flot fait taire les paroles des artistes à tout jamais dans un silence prophétique.
Il est étonnant de voir des paroles sincères et simples généralement uniques face à une assemblée de pratiquants du micro et des mots. La fracture est telle que l'on entend les bavards dont les mots ont perdus leurs sens mais qui pratiquent l'endormissement et la manipulation des informations.Ce n'est que face à 400 artistes qui posent des questions simples que l'on voit les manipulateurs pris à leur propre piège et autistes aux questions posées qu'ils n'entendent tout simplement pas, car c'est leur place qui est illégitime.
Ils n'entendent même pas les questions posées car elles sont déjà déformées quand ils croient y répondre.
C'est ahurissant de vérité pour qui accepte de voir.
Je demande la disparition pure et simple de ces personnages de la culture qui s'arrogent le droit de parler aux noms des plasticiens.
A peine une parole d'artiste est formulée qu'elle glisse sur leur cerveaux rongés par le pouvoir et la manipulation.
De quelle droit créent-ils une collection avec l'argent de l'état sans tenir compte de la vie de tous les artistes. Il sont là non élus à décider de ce qui doit être comme une multinationale de l'agroalimentaire déciderait des paysans.
Je ne vois pas d'autres solutions que la suppression pure et simple de tous ces a-fonctionnaires ou néo-parasites de la culture que tant qu'ils ne sont pas mis au RMI ne sauront pas ce que c'est qu'un artiste mis hors du contexte de l'art contemporain tel qu'ils aiment à nous définir.
A leur politique culturel puissions-nous leur rendre la pareille.
Les mettre hors d'état de nuire c'est les rendre aussi impuissant qu'ils nous ont rendu et c'est rendre la liberté aux artistes.
Un certain directeur de FRAC nous persuade qu'il faut absolument augmenter le budget de la culture car sans lui et ce système les artistes seront sous le joug du libéralisme. Ah
Encore un qui a peur de perdre son pouvoir et sa place et nous devrions cautionner ça.
pour ceux qui aiment la politique de la table rase en matière culturelle, ils risquent d'en avoir pour leur argent, car la vengeance sociale par principe est sans appel.
En attendant une solution qui ne viendra pas je suis en grève de l'art
http://art-contre-culture.com
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/arimbaud.html
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/direct3.html
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/page166pierresviolettes.html
écrit en 1992 au retour de New-York
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/txtpoemepolitique.html