Voilà ci-après les gesticulations d'une coquette de
la république, certes décatie mais qui cherche toujours à séduire
...
C'est pitoyable de voir la chute d'une courtisane
de l'état !
Car non seulement après avoir écumé, pompé et
bénéficié pendant des années des subsides de l'état voilà que la courtisane
s'éprend de vertue !
Et que propose t'elle: une grève de la création
?
En clair, "vous les jeunes espoirs, je meurs,
suicidez vous ..."
C'est bien là le luxe indécent et arrogant de
certains, car en lisant cela je me demande si des artistes africains,
américains, indiens, chinois et que sais je encore ont le luxe de se payer 'une
grève de l'art' ....
La création n'a rien à voir avec les syndicats et
la CGT des postiers !
La politique demande des actions politiques dans la
polis en votant et la création est une affaire privée, individuelle, collective
(faire face à soi ou une communauté) alors franchement ....
le sens du ridicule peut être parfois
salvateur.
Et avant de parler de lacheté des 'artistes
préoccuppés à courir les couloirs de la DAP': Cela smeble te correspondre à
merveille, cher Fred qui passe le plus de ton temps chez Cornette de St Cyr
royaliste notoire, ou chez cardin droitier de première et sans parler de tes
courbettes au cabinet du 1er ministre et chez aillagon...
pour ensuite balancer sur cette liste chaque
coupure de presse qui parle du professeur emerites des universités
!!!!
J'ai quand même du mal d'entendre des leçons
d'éthique au sujet du comportement à avoir face à l'état de la part d'un
fonctionnaire syndiqué de surcroît !
Pour jouer un double jeux encore faut il être
intelligent pour être crédible, et il est sur que dans ton cas le silence serait
à ton bénéfice !
Cordialement
Valéry Grancher
----- Original Message -----
Sent: Wednesday, November 12, 2003 2:39
AM
Subject: RE : [nettime-fr] humeur d'un
jour, humeur de toujours en attendant le déluge !
A PROPOS DE LA GREVE GENERALE DE L'ART !
Salut Olivier,
Un bogue de la communication dans les réseaux informatiques (dont je suis
peut-être le seul responsable ?) a privé la liste de nettime-fr de la lecture
de la correspondance, ci-dessous. Correspondance que je t'ai adressée le 10
novembre à 12h13 en attendant le déluge, comme toi, mais pas les bras
croisés.... Le mal sera donc réparé.Par contre Ne ne t'etonne donc pas si
cette correspondance n'est plus d'actualité pour toi
1- Je comprends bien que tu sois désabusé. On le serait à moins ! Je
pense pour ma part que plutôt que de tomber malade à cause de ces choses-là,
il faut soigner le mal en supprimant ses causes. C'est pourquoi, entre autres,
j'ai monté et animé ce forum sur la transparence des institutions culturelles
publiques en France dans le cadre des " Rencontres Nationales des artistes
plasticiens de la Villette " aux quelles tu fais allusion, avec, à la table,
Alain Quemin et trois directeurs de FRAAC...Ces trois derniers s'étant
copieusement fait siffler à plusieurs reprises par une salle comble et en
verve.
Que tu me comprennes bien, Olivier, il ne s'agit nullement d'un
combat désespéré ou naïf de ma part, mais d'un combat legitime, systématique,
rationnel, organisé et créatif. Il faut tout simplement que les artistes
cessent enfin d'avoir le complexe de l'assistanat et de la dépendance. J'ai
déjà obtenu quelques modestes résultats dans cette démarche. Malheureusement,
je suis encore trop isolé dans cette action de dénonciation. Les artistes,
prudents à l'extrême, font preuve hélas ! en general, en tout cas trop
souvent, d'une immaturité et d'une lâcheté rares, qui justifient tout à fait
la situation dont ils pâtissent souvent...Pour tenter de forcer les choses par
une inscription sociale en dehors des allégeances politiques habituelles (et
combien décevantes au résultat !), j'ai été à l'origine l'electron qui a
impulsé la création de la FRAAP ! (Ce que personne ne sait obligatoirement, et
ce que personne ne dit jamais en tout cas) D'autres talents, d'autres
énergies, d'autres contributions, et non des moindres par leurs mérites
respectifs, ont entérinés son existence.Je ne suis, ni un homme d'appareil, ni
un défenseur du corporatisme, aussi éclairé soit-il, c'est pourquoi je laisse
le soin désormais, à d'autres, de gerer cet outil précieux, beaucoup mieux que
je ne le ferai moi-même.Encore membre du conseil d'administration de la FRAAP
(élu avec le plus petit nombre de voix !) je me contenterai donc d'en être un
modeste impulseur d'idées,jusqu'au moment où j'en serai congédié, sans doute,
un jour, car tu t'imagines bien que mon discours critique à l'égard des
artistes, eux-mêmes, et mes positions avérées de franc-tireur, ne me mettent
pas en position de confort idéal. On verra bien ! Peu importe, je n'en
ai rien à préserver autre que mon indépendance et ma liberté de parole devant
qui que ce soit. Ras le bol la langue de bois.Que les artistes se reveillent
un peu, et agissent ! au lien de penser éternellement que leur seul et unique
salut se trouve dans les couloirs de la DAP.
En ce qui concerne ce combat, pour la transparence des acquisitions,
comme fer de lance prioritaire (nous sommes en démocratie, non ! parait-il ?)
il restera, encore celui contre l'opacité, dans la nomination des
responsables, la désignation des membres des commissions, l'attribution des
bourses, des commandes publiques, la représentativité des artistes, mis ici,
ou là commme des pots sur une étagère. J'en passe et des meilleurs. La
transparence est en bonne voie malgré tout. Elle fait son petit bohnomme de
chemin, avec l'espoir d'aboutir un jour concrétement, par l'action que je
poursuis avec obstination, c'est vrai, auquel j'aimerai que d'autres me
proposent de se joindre.
Les chances avancent. Mes interventions au Sénat, lors du colloque des
16 et 17 octobre 2003 pour le XXVème anniversaire de la loi du 17 juillet 1978
sur l'accès aux documents administratifs, comme les conversations que j'ai
eues avec la Présidente de la CADA en témoignent, autant que les approches que
j'ai pu avoir à ce sujet avec certains députés de partis politiques, il faut
le constater, moins frileux et moins bavards que d'autres. Un peu de patience,
et on consatera bientôt les premiers résultats. J'en prends le pari, et je
garantis que, d'ici trois ans, au plus, Beaubourg publiera le prix de ses
acquisitions, auprès de galeries françaises, comme celles, par exemple, d'Yvon
Lambert, Daniel Templon, Durand-Dessert et d'autres galeries encore.. ou bien
de galeries américaines, plus nombreuses certainement (?), pour soutenir sans
doute l'économie de ce grand pays de la liberte par le biais original de l'art
minimal !
(http://www.fredforest.org/proces)
2- Pour ce qu'il est du ridicule auquel on s'exposerait en lançant une
grève générale de l'art : non, pas du tout, tu te trompes mon cher Olivier
! On ne risque aucun ridicule ! (Même quand on est victime
comme tu sembles le signaler, toi-même, d'une hérédité en rapport avec ses
origines belges :-) Ce sont les sbires du minstères de la culture que tu
stigmatises, si bien, qui seront finalement l'objet du ridicule que tu crains
!
Comprends-moi bien, Olivier, à défaut de plasticiens qui se mobilisent
par milliers dans la rue, il faut prendre cette proposition de grève générale
des artistres plasticiens au second degré, et monter une opération
mediatique qui, par le biais d'une fiction créative, accredite cette
simulation de grève. Une simulation qui aura pour objet, par les armes
corrosives de l'humour, de la parodie et de la distanciation ludique et
critique, relayés par l'information, de mettre le (les) probléme sur la place
publique.
Si tu avais une meilleure connaissance d'une pratique artistique qui se
nomme l'art sociologique, tu concevrais immédiatement les résultats
concrets qu'on peut attendre de cette grève générale de l'art, mais c'est
vrai, hélas ! que dans les ecoles d'art de la République, des professeurs
consciencieux s'attachent beaucoup plus à enseigner l'art contemporain du
marché, que celui qui dérange.C'est normal. C'est humain.C'est bien de chez
nous. C'est bien dans l'esprit du temps. Cela changera un jour, si nous
faisons (nous les artistes) en sorte que ça change un jour ! Sinon le monde
continuera à tourner carré.
3- Enfin, Olivier, pour le CIPAC, du 27-28 novembre, comme dans
toute réunion publique, la prise de parole est toujours quelque chose de
difficile, surtout face au rempart institutionnel. Ils ont tous là
tous-là, en rangs serrés, au coude à coude (avec, bien sûr, le voyage et
l'hôtel payés, neuf fois sur dix, sur les deniers publics) en leur qualité de
professionnels et d'experts de la langue de bois ! (Question inconvenante, au
passage : c'est donc combien le budget alloué au CIPAC, cette année, pour
monter son cirque ?)
Donc, n'y prends pas la parole Olivier au CIPAC, puisque tu t'y rends si
courageusement. Reste muet comme une carpe. Cloué dans ton fauteuil. Inutile
de te rendre malade, comme tu le prévois, car tu le seras de toute façon,
malade, quoi qu'il en soit, comme tu l'expliques si bien.
ALORS, FINALEMENT, POUR EN REVENIR A L'ESSENTIEL QUI VEUT BIEN LANCER
- AVEC, OU SANS MOI !- LA GREVE GENERALE DE L'ART ? Faites vos
propositions, la liste est grande ouverte
Fred Forest
Merci de me répondre aussi rapidement par
une proposition objective, c'est d'accord pour le lien sur ton site. Quand à
une grève générale personnellement je n'ai pas peur du ridicule je suis
belge d'origine, quand à d'autres j'en suis moins sûr. Je me suis inscrit
au CIPAC mais je ne suis pas sûr d'ouvrir ma gueule, j'ai pas envie de
retomber malade. Qu'est-ce qui est plus dure de la fermer ou de l'ouvrir
? Franchement je ne sais plus. à bientôt Olivier
le 9/11/03
18:53, Fred Forest à forest@unice.fr a écrit :
ENFIN, LA GREVE GENERALE EST DECLAREE !
Salut
Olivier,
La grève générale commence donc aujourd'hui ! Je trouve
ton message relevé sur nettime ce jour particulièrement pertinent. Et ton
initiative exemplaire . Merci de nous indiquer ainsi la voie à suivre.Nous
autorises-tu à le publier sur notre site du GIGA ?
http://impertinent.info/giga
Par ailleurs,
cette idée de la grève des artistes est une idée dont je rêve depuis
toujours. Ne peut-on pas mettre ensemble sur pied un comité d'organisation
au départ, par exemple, de cinq artistes plasticiens (de generations et de
bords differents) pour le lancement d'une grève générale de la production
des artistes plasticiens (?) Mesure hautement symbolique et perturbante
pour les tenants du système. Ensuite, bien sûr, cela fera boule de neige.
Je demanderai à Marc Voinchet de France Culture (Tout arrive, même une
grève générale des artistes plasticiens....) de nous inviter à son micro
(je le connais bien), pour asssurer l'information sur notre projet inédit
en matière d'initiative sociale et culturelle. Je pense en effet que ce
type d'information relève de la vocation même de cette émission.Et ce
n'est certainement pas Laure Adler qui pourra nous démentir (?) Pour la
suite, et décliner le thème en long et en large, aucun problème pour des
artistes, fussent-ils plasticiens, s'ils ont un peu d'imagination, et
quelque chose dans le ventre, pour ne pas dire ailleurs... Il ne nous
restera plus qu'à faire une annonce officielle de la greve generale lors
de l'ouverture officielle du CIPAC et ce sera gagné. Qu'en penses-tu
?
Salut à
toi
Fred
www.webnetmuseum.org www.fredforest.or
------------------------------------------------------ Résumé de 4 jours de Fédération des Réseaux
d'Associations d'Artistes Plasticiens à La Villette
Donner la parole, peut-on
véritablement la donner lorsqu'il faudrait la prendre ? Comment avoir
une parole lorsque celle-ci est niée par les tenants de la
culture. Il est étonnant de voir le micro entre les mains de
critiques d'art tous masculins pour qui tout va bien, du côté de la presse
comme du côté de l'institution, dépourvus de sens critique ils se
défendent surtout de faire la promotion des artistes. (ben
voyons on se demandait justement à quoi ils servent, à rien
!) Certes nous sommes donc d'accord ils n'ont leur place nul part
et sont là eux aussi pour parler à la place des artistes et se prendre
pour les véritables auteurs.
Le mensonge en guise de parole, le
flot fait taire les paroles des artistes à tout jamais dans un silence
prophétique.
Il est étonnant de voir des paroles sincères et
simples généralement uniques face à une assemblée de pratiquants du micro
et des mots. La fracture est telle que l'on entend les bavards dont les
mots ont perdus leurs sens mais qui pratiquent l'endormissement et la
manipulation des informations. Ce n'est que face à 400 artistes qui
posent des questions simples que l'on voit les manipulateurs pris à leur
propre piège et autistes aux questions posées qu'ils n'entendent tout
simplement pas, car c'est leur place qui est illégitime.
Ils
n'entendent même pas les questions posées car elles sont déjà déformées
quand ils croient y répondre. C'est ahurissant de vérité pour qui
accepte de voir. Je demande la disparition pure et simple de ces
personnages de la culture qui s'arrogent le droit de parler aux noms des
plasticiens.
A peine une parole d'artiste est formulée qu'elle
glisse sur leur cerveaux rongés par le pouvoir et la manipulation. De
quelle droit créent-ils une collection avec l'argent de l'état sans tenir
compte de la vie de tous les artistes. Il sont là non élus à décider de ce
qui doit être comme une multinationale de l'agroalimentaire déciderait des
paysans.
Je ne vois pas d'autres solutions que la suppression pure
et simple de tous ces a-fonctionnaires ou néo-parasites de la culture que
tant qu'ils ne sont pas mis au RMI ne sauront pas ce que c'est qu'un
artiste mis hors du contexte de l'art contemporain tel qu'ils aiment à
nous définir.
A leur politique culturel puissions-nous leur rendre
la pareille. Les mettre hors d'état de nuire c'est les rendre aussi
impuissant qu'ils nous ont rendu et c'est rendre la liberté aux
artistes. Un certain directeur de FRAC nous persuade qu'il faut
absolument augmenter le budget de la culture car sans lui et ce système
les artistes seront sous le joug du libéralisme. Ah Encore un qui a
peur de perdre son pouvoir et sa place et nous devrions cautionner
ça. pour ceux qui aiment la politique de la table rase en matière
culturelle, ils risquent d'en avoir pour leur argent, car la vengeance
sociale par principe est sans appel.
En attendant une solution qui
ne viendra pas je suis en grève de l'art
Olivier de
SCHRYNMAKERS http://art-contre-culture.com
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/arimbaud.html
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/direct3.html
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/page166pierresviolettes.html
écrit
en 1992 au retour de
New-York
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/txtpoemepolitique.html
Résumé de 4 jours de Fédération des
Réseaux d'Associations d'Artistes Plasticiens
Donner la
parole, peut-on véritablement la donner lorsqu'il faudrait la prendre
? Comment avoir une parole lorsque celle-ci est niée par les tenants
de la culture.
Il est étonnant de voir le micro entre les mains
de critiques d'art tous masculin pour qui tout va bien, du côté de la
presse comme du côté de l'institution, dépourvus de sens critique ils se
défendent surtout de faire la promotion des artistes. (ben voyons
on se demandait justement à quoi ils servent, à rien !) Certes
nous sommes donc d'accord ils n'ont leur place nul part et sont là eux
aussi pour parler à la place des artistes et se prendre pour les
véritables auteurs.
Le mensonge en guise de parole,
le flot fait taire les paroles des artistes à tout jamais dans un
silence prophétique.
Il est étonnant de voir des paroles
sincères et simples généralement uniques face à une assemblée de
pratiquants du micro et des mots. La fracture est telle que l'on entend
les bavards dont les mots ont perdus leurs sens mais qui pratiquent
l'endormissement et la manipulation des informations.
Ce n'est que face à 400 artistes qui
posent des questions simples que l'on voit les manipulateurs pris à leur
propre piège et autistes aux questions posées qu'ils n'entendent tout
simplement pas, car c'est leur place qui est illégitime.
Ils
n'entendent même pas les questions posées car elles sont déjà déformées
quand ils croient y répondre. C'est ahurissant de vérité pour qui
accepte de voir. Je demande la disparition pure et simple de ces
personnages de la culture qui s'arrogent le droit de parler aux noms des
plasticiens.
A peine une parole d'artiste est formulée qu'elle
glisse sur leur cerveaux rongés par le pouvoir et la manipulation. De
quelle droit créent-ils une collection avec l'argent de l'état sans
tenir compte de la vie de tous les artistes. Il sont là non élus à
décider de ce qui doit être comme une multinationale de
l'agroalimentaire déciderait des paysans.
Je ne vois pas d'autres
solutions que la suppression pure et simple de tous ces a-fonctionnaires
ou néo-parasites de la culture que tant qu'ils ne sont pas mis au RMI ne
sauront pas ce que c'est qu'un artiste mis hors du contexte de l'art
contemporain tel qu'ils aiment à nous définir.
A leur politique
culturel puissions-nous leur rendre la pareille. Les mettre hors
d'état de nuire c'est les rendre aussi impuissant qu'ils nous ont rendu
et c'est rendre la liberté aux artistes. Un certain directeur de
FRAC nous persuade qu'il faut absolument augmenter le budget de la
culture car sans lui et ce système les artistes seront sous le joug du
libéralisme. Ah Encore un qui a peur de perdre son pouvoir et sa
place et nous devrions cautionner ça.
pour ceux qui aiment la
politique de la table rase en matière culturelle, ils risquent d'en
avoir pour leur argent, car la vengeance sociale par principe est sans
appel.
En attendant une solution qui ne viendra pas je suis en
grève de
l'art
http://art-contre-culture.com
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/arimbaud.html
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/direct3.html
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/page166pierresviolettes.html
écrit
en 1992 au retour de
New-York
http://perso.wanadoo.fr/ode.s/txtpoemepolitique.html
|