Francois Breux on Tue, 13 Apr 2004 15:40:33 +0200 (CEST)


[Date Prev] [Date Next] [Thread Prev] [Thread Next] [Date Index] [Thread Index]

[nettime-fr] séances exceptionnelles les 15 et 22 avril : cinéma expérimental autrichien


 séance tenante présente :

deux soirées exceptionnelles consacrées au cinéma expérimental autrichien
les jeudis 15 et 22 avril
au cinéma l'univers, 16 rue Danton, Lille-Moulins, prix libre !

Sélection de films autrichiens présentant les oeuvres d’auteurs incontournables tels que Peter Kubelka, Valie Export, Kurt Kren et parcourant la « troisième génération » : Peter Tscherkassky, Martin Arnold, Dietmar Brehm, Gustav Deutsch.
Ces films, en marge de la narration traditionnelle, font la part belle au « found-footage » (utilisation de films récupérés) et présentent un champ d’expérimentations allant du « flicker-film » ( film à clignotement ), aux réinterprétations possibles d’un film d’horreur, en passant par l’actionisme viennois…

 

Jeudi 15 avril - 20h30 - Avant-garde autrichienne (1950-1980) - prix libre

Peter Kubelka :                    Mosaic im Vertrauer, 1954-1955, 35 mm, 16’
                                               Adebar, 1958, 35 mm, 2’
                                               Schwechater, 1958, 35 mm, 2’
                                               Arnulf Rainer, 1960, 35 mm, 6’30“

« Né en 1934 à Vienne, Peter Kubelka invente à la fin des années 50 le cinéma métrique qui est au cinéma ce que la musique sérielle de Schoenberg est à la musique. Son œuvre cinématographique influencera de manière décisive le cinéma indépendant américain des années 60 et 70. »  Christian Lebrat
« Avec Kubelka le cinéma devient un art de précision et de condensation fulgurante qui requiert un spectateur nouveau, capable de distinguer images, sons et intentions signifiantes à la vitesse de 1/24e de seconde: c’est dire que, comme d’une partition, on n’en peut saisir les innombrables richesses qu’à la dixième ou vingtième exécution. » Dominique Noguez
« Le cinéma de Kubelka est comme un morceau de crystal, ou quelque autre objet de la nature : il ne semble pas avoir été produit par l’homme. » Jonas Mekas
« Peter Kubelka est le perfectionniste du cinéma » Stan Brakhage

Ernst Schmidt Jr. :              Filmreste, 1966, 16 mm, 10’

Hans Schleugl :                  Hernals, 1967, 16 mm, 12’


Kurt Kren :                            1/57 Versuch mit synthetischem Ton, 1957, 16 mm, 1’23“
                                               3/60 Baüme Im Herbst, 1960, 16 mm, 5’
                                               6/64 Mama und Papa, 1964, 16mm, 4’
                                               15/67 TV, 1967, 16 mm, 4’
                                               31/75 Asyl, 1975, 16 mm, 3’

Kurt Kren est l’un des “grands-pères” du cinéma d’avant-garde autrichien des années 1950, ainsi que l’un de ses plus célèbres représentants. Cette sélection témoigne de sa filmographie variée allant de ses collaborations créatives avec les actionnistes viennois à un structuralisme radical.   

Valie Export :                        Mann & Frau & Animal, 1970-73, 16 mm, 18’
                                               Interrupted Line, 1971-72, 16 mm, 3’
                                               ...
Remote... Remote…, 1973, 16 mm, 12’
                                               Syntagma, 1984, 16 mm, 18’                         

Valie Export est une figure influente et provocatrice sur la scène artistique internationnale depuis plus de trois décénnies. Sa pratique artistique inclue films, vidéo, photographie, texte et performances. Pionière dans le champ du cinéma élargi (« expanded cinema »), elle poursuit au travers de ses œuvres une critique féministe complexe du corps social et politique.

 

 

Jeudi 22 avril - 20h30 - Avant-garde autrichienne (1980 à nos jours) - prix libre

Martin Arnold :                      Pièce touchée, 1989, 16 mm, 16’
                                               Passage à l'acte, 1993, 16 mm, 12'

Martin Arnold revisite le cinéma hollywoodien dont il extrait des scènes banales. Par un travail de montage son/images d’une extrême précision (photogramme par photogramme), il répète compulsivement les plus infimes mouvements des personnages, provocant l’attente de quelque chose qui semble ne jamais se réaliser.

Dietmar Brehm :                 The Murder Mystery, 1987-92, 16 mm, 18’
                                               Korridor, 1998, 16mm, 18’

Les films de Dietmar Brehm utilisent des “found footages” de diverses sources/origines (pornographie, ethnographie, médical, scientifique), présentant une réflexion troublante sur la sexualité et la violence.                                    

Gustav Deutsch :                 Mariage Blanc, 1996, 16 mm, 5’

Peter Tscherkassky :         Shot – Countershot, 1987, 16 mm, 22”
                                               Happy End, 1996, 35 mm, 11’
                                               Outer Space, 1999, 35 mm cinemascope, 10’
                                               Dream Work, 2001, 35 mm cinemascope, 11’         
           

Avec plus de vingt films depuis 1979, Peter Tscherkassky est l’un des cinéastes autrichiens les plus productifs. Ce qui est reparquable cependant, n’est pas tant la quantité que la qualité constante de ses films qui constituent autant d’analyses du cinéma lui-même.

Sieg fried A. Fruhauf :         La Sortie, 1998, 16 mm, 6’
                                               Blow up, 2000, 35 mm, 1’
               

Ces soirées son organisées avec le soutien du forum culturel autrichien.

 

pour séance tenante,

François Breux

renseignements: seance_tenante@hotmail.com