FiLH on Mon, 17 Sep 2007 13:03:34 +0200 (CEST)


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Re: [nettime-fr] web 2.0 et success story bidon



Le 17 sept. 07 à 01:20, clemos a écrit :

On 9/16/07, loz from provisoire <listo@provisoire.com> wrote:

mais en plus se réservent (et là
clemos a raison) certains possibilités de censure, d'interdiction,
directe ou indirecte par les votes des ineternautes.
Un hébergeur comme gandi ou ovh, ne s'inscrit pas dans une même
logique de contrôle.

je trouve la distinction assez floue...

Elle est pourtant très nette : d'un point de vue de la loi, je suis l'éditeur de mon propre site et totalement responsable et redevable de ce qu'il s'y trouve. Quand je passe par myspace je ne suis pas l'éditeur.




perpetrée par ... eBay : on imagine mal un commerçant accusé de
"censure" pour refuser de mettre en vitrine un article dont il juge le
gout douteux...)

Et bien... la pharmacie de la Sainte Famille à Talence par exemple, en procés pour refus de vente de pillule contraceptive.


Mais tu es ici sur l'argument que je nommais imparable : ils sont chez eux, il font ce qu'il veullent.

Maintenant on peut aussi réfléchir à une autre chose : quand tu vas au restaurant, même si tu es chez le restaurateur, le restaurateur ne fait pas ce qu'il veut, il doit obéir à un certain nombre de lois dont le but est de garantir au client une qualité de service minimale.

Le rôle de la loi jusqu'à ces dernières années était justement de garantir les droits du plus faibles contre le pouvoir du plus fort.

Ces lois présuposaient que, contrairement à la théorie libérale, le consommateur n'est pas parfaitement informé, et que quand il va au restaurant, il ne sait pas ce qu'il se passe dans l'arrière cuisine et encore moins sur les lieux de productions.

Qu'aujourd'hui on considère que par un certain miracle le consommateur d'internet serait parfaitement informé de l'infrastructure financière de myspace, et de tous les tenants et aboutissants de la chose, est une escroquerie intellectuelle, et c'est avec cet argument là : le consommateur après tout sait bien où il met les pieds, il est libre de consommer ou non, qu'on veut surtout éviter toute réflexion.

Je ne dis pas ici qu'il faudrait des lois pour controler myspace, mais juste que le consommateur n'est pas aussi libre et informé qu'on veut bien le prétendre, afin de mieux le dévorer.

L'autre partie de la médaille : il est difficile pour un consommateur de se prétendre ignorant et gogo. Il est bien entendu préférable de se faire arnaquer avec le sourire, et content.

FiLH je ne suis toujours pas un penseur, mais quand même...





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